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Dessinateur, peintre, graveur et écrivain, Bruno Schulz (1892-1942) laisse une oeuvre hybride qui soulève la question des passerelles entre les arts. Figure mythique, symbole de l'artiste juif englouti par la barbarie du XXe siècle, il incarne le destin de ces artistes de la Mitteleuropa multi-ethnique où s'est inscrit le mythe de la coexistence harmonieuse des peuples, des langues et des confessions.
Sa réception reflète l'histoire de la critique littéraire au XXe et au début du XXIe siècles. Entre modernisme et modernité, prises comme rupture et point de départ d'une transvaluation esthétique, la poétique de Schulz est un maillon réflexif et critique essentiel au sein des processus de modernisation de la littérature centre-européenne.
