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"L'âme de Mabanza expulse des mots par coulées entières", écrivait Sony Labou Tansi dans la préface pour L'Arrière parle. Le fleuve, obstiné noyeur ? L'encre des mots trop lourds ? Ou le poids séché du sang qui entraîne et qui coule ? Un bateau de papier fait si peu de bruit lorsqu'il coule ? Pas plus fort le bruit des tombeaux qui ne dérange plus que les âmes obsédées des révolutions mortes de vie".
Michel Séonnet