Homme politique. Ancien élève de l'Ecole normale supérieure (1878). Agrégé de philosophie. Docteur ès lettres (1892). Député du Tarn (1885-1889 ; 1893-1898 ; 1902-1914). Fondateur du journal "L' Humanité" (en avril 1904). Un des principaux artisans de la fusion des deux partis socialistes français qui donnèrent naissance (en 1905), à la S.F.I.O (Section Française de l'Internationale Ouvrière).
Bonaparte
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- Nombre de pages16
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.06 kg
- Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 0,3 cm
- ISBN978-2-919229-57-4
- EAN9782919229574
- Date de parution31/07/2017
- CollectionAb initio
- ÉditeurMazeto Square
Résumé
"Ainsi Bonaparte marquait tous les jours plus fortement son dessein d'absolutisme et il se préparait à éliminer le peu qui restait encore des libertés publiques. Il avait savamment exploité pour cet objet l'attentat de la rue Saint-Nicaise. En l'imputant d'abord, contre toute apparence, aux jacobins, aux révolutionnaires, et en persistant à engager leur responsabilité morale quand k vérité fut connue, il n'avait pas cédé à un affolement de terreur, mais à un calcul profond.
Quel besoin avait-il d'arguments nouveaux contre les royalistes, contre les fauteurs de complots monarchiques et les entrepreneurs de restauration ? Ceux-là servaient déjà à leur manière, et abondamment, ses projets despotiques. Toujours, depuis l'origine de la Révolution, ils avaient été l'obstacle à ceux qui rivaient d'une liberté modérée, moyenne, qui n'irait pas d'emblée à l'entière démocratie et à la pleine souveraineté du peuple, mais qui pourrait y acheminer le pays sans secousses."
Quel besoin avait-il d'arguments nouveaux contre les royalistes, contre les fauteurs de complots monarchiques et les entrepreneurs de restauration ? Ceux-là servaient déjà à leur manière, et abondamment, ses projets despotiques. Toujours, depuis l'origine de la Révolution, ils avaient été l'obstacle à ceux qui rivaient d'une liberté modérée, moyenne, qui n'irait pas d'emblée à l'entière démocratie et à la pleine souveraineté du peuple, mais qui pourrait y acheminer le pays sans secousses."
"Ainsi Bonaparte marquait tous les jours plus fortement son dessein d'absolutisme et il se préparait à éliminer le peu qui restait encore des libertés publiques. Il avait savamment exploité pour cet objet l'attentat de la rue Saint-Nicaise. En l'imputant d'abord, contre toute apparence, aux jacobins, aux révolutionnaires, et en persistant à engager leur responsabilité morale quand k vérité fut connue, il n'avait pas cédé à un affolement de terreur, mais à un calcul profond.
Quel besoin avait-il d'arguments nouveaux contre les royalistes, contre les fauteurs de complots monarchiques et les entrepreneurs de restauration ? Ceux-là servaient déjà à leur manière, et abondamment, ses projets despotiques. Toujours, depuis l'origine de la Révolution, ils avaient été l'obstacle à ceux qui rivaient d'une liberté modérée, moyenne, qui n'irait pas d'emblée à l'entière démocratie et à la pleine souveraineté du peuple, mais qui pourrait y acheminer le pays sans secousses."
Quel besoin avait-il d'arguments nouveaux contre les royalistes, contre les fauteurs de complots monarchiques et les entrepreneurs de restauration ? Ceux-là servaient déjà à leur manière, et abondamment, ses projets despotiques. Toujours, depuis l'origine de la Révolution, ils avaient été l'obstacle à ceux qui rivaient d'une liberté modérée, moyenne, qui n'irait pas d'emblée à l'entière démocratie et à la pleine souveraineté du peuple, mais qui pourrait y acheminer le pays sans secousses."