Je trouve cette couverture magnifique et intrigante et j’ai pensé immédiatement à celle de “Cent ans de solitude” des années 80.
Une île proche de la côte géorgienne de 5 km par 2,5 km, seulement occupée par une très petite communauté de marginaux : une femme, deux hommes adultes et un jeune adolescent. Cette île a des particularités, un tigre blanc, des chevaux sauvages et une bombe nucléaire non explosée, immergée près du rivage qui offre une opportunité pécuniaire avec la visite du site en bateau.
C’est Whistle, la mère de tous, qui a initié l’installation sur l’île loin de la civilisation destructrice, même si au fil des ans la plupart de la communauté est repartie, ne laissant que les cinq habitants. Fish est arrivé tout jeune, confiée par sa mère, incapable de s’occuper de lui. Sans vivre comme des sauvages, ils sont installés dans des cabanes dans les arbres, Fish est instruit et participe aux visites touristiques.
Au port de Royals face à l’île, un pêcheur s’oppose à cet état de fait et désire tuer le tigre et faire fuir les derniers habitants. Après une fête qui se termine mal, Celia sa fille adolescente se réfugie sur l’île et c’est ainsi que le statu quo vire au drame !
Un roman équilibré qui présente les personnages et le cadre d’une façon très agréable qui donne envie d’en savoir plus sur leur passé et leurs raisons de s’isoler. Fish est au centre de l’histoire, homme en devenir, qui comme tout adolescent se pose des questions sur l’amour principalement et son rapport aux autres, la violence accélérant son évolution.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette ambiance qui recèle un part d’onirisme et de mystère et qui devient fatalement violente confrontée à la haine et au rejet ! J’ai eu l’impression que tout s’assombrissait petit à petit et que le tragique était de plus en plus présent et étouffant. Une histoire parfois révoltante mais aussi bouleversante et un peu angoissante face à l'inéluctable !
Un premier roman que je trouve réussi, tant au niveau des sujets que de l’écriture et de la structure narrative. Chaque personnage a la place qui lui correspond et aucun artifice extraordinaire n’a été nécessaire pour traiter l’intrigue.
Je remercie beaucoup Babelio et les éditions Buchet-Chastel pour cette Masse Critique qui m’a permis de découvrir un jeune auteur prometteur !
#bombisland #massecritiquebabelio
Je trouve cette couverture magnifique et intrigante et j’ai pensé immédiatement à celle de “Cent ans de solitude” des années 80.
Une île proche de la côte géorgienne de 5 km par 2,5 km, seulement occupée par une très petite communauté de marginaux : une femme, deux hommes adultes et un jeune adolescent. Cette île a des particularités, un tigre blanc, des chevaux sauvages et une bombe nucléaire non explosée, immergée près du rivage qui offre une opportunité pécuniaire avec la visite du site en bateau.
C’est Whistle, la mère de tous, qui a initié l’installation sur l’île loin de la civilisation destructrice, même si au fil des ans la plupart de la communauté est repartie, ne laissant que les cinq habitants. Fish est arrivé tout jeune, confiée par sa mère, incapable de s’occuper de lui. Sans vivre comme des sauvages, ils sont installés dans des cabanes dans les arbres, Fish est instruit et participe aux visites touristiques.
Au port de Royals face à l’île, un pêcheur s’oppose à cet état de fait et désire tuer le tigre et faire fuir les derniers habitants. Après une fête qui se termine mal, Celia sa fille adolescente se réfugie sur l’île et c’est ainsi que le statu quo vire au drame !
Un roman équilibré qui présente les personnages et le cadre d’une façon très agréable qui donne envie d’en savoir plus sur leur passé et leurs raisons de s’isoler. Fish est au centre de l’histoire, homme en devenir, qui comme tout adolescent se pose des questions sur l’amour principalement et son rapport aux autres, la violence accélérant son évolution.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette ambiance qui recèle un part d’onirisme et de mystère et qui devient fatalement violente confrontée à la haine et au rejet ! J’ai eu l’impression que tout s’assombrissait petit à petit et que le tragique était de plus en plus présent et étouffant. Une histoire parfois révoltante mais aussi bouleversante et un peu angoissante face à l'inéluctable !
Un premier roman que je trouve réussi, tant au niveau des sujets que de l’écriture et de la structure narrative. Chaque personnage a la place qui lui correspond et aucun artifice extraordinaire n’a été nécessaire pour traiter l’intrigue.
Je remercie beaucoup Babelio et les éditions Buchet-Chastel pour cette Masse Critique qui m’a permis de découvrir un jeune auteur prometteur !
#bombisland #massecritiquebabelio