Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Métonymie du corps, la chevelure concentre l'essence de la féminité. Qu'elle soit voilée, tressée, fleurie, ornée ou courte, la chevelure reste...
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Résumé
Métonymie du corps, la chevelure concentre l'essence de la féminité. Qu'elle soit voilée, tressée, fleurie, ornée ou courte, la chevelure reste entachée de sa ressemblance avec la crinière et suscite une peur ancestrale. C'est l'attribut féminin sur lequel le poète médiéval aime à s'attarder, qu'il en condamne la blanche décrépitude, la maligne rousseur, l'inquiétante noirceur, le répugnant hirsutisme ou, plus souvent, qu'il en vante la beauté. Cette étude de plus de trois cents oeuvres du XIe au XVe siècle - romanesques, théâtrales, lyriques, hagiographiques ou satiriques - permet de mettre en évidence une grammaire des stéréotypes relatifs à la chevelure féminine. Du long cheveu d'Iseut qui lance la quête de Tristan au fil d'or de Soredamour, en passant par l'adoration d'une poignée de cheveux par Lancelot, les stéréotypes participent à la production du texte. C'est donc la question du mode d'engendrement de l'écriture médiévale qui est ici posée.
Myriam Rolland-Perrin, docteure en littérature médiévale de l'université de Paris III, est professeure agrégée de lettres modernes et exerce actuellement dans l'académie de Nantes.