De la fin du XVIIIe siècle aux années 1950, le nombre d’animaux dans les villes et campagnes de
France augmente de façon considérable : les chevaux tirent les calèches ou travaillent à la mine,
les vaches sont traites dans les rues, les concours agricoles fleurissent, la consommation de viande
et de lait se banalise et l’élevage s’intensifie. C’est alors toute une civilisation qui se met à l’heure
des bêtes, vivant au plus près du monde animal adapté aux nouveaux besoins des hommes. Une
parenthèse exceptionnelle, qui sera mise à mal par l’ascension du moteur, l’exode rural qui éloigne
le bétail et le développement des animaux dits « de compagnie ».
De la fin du XVIIIe siècle aux années 1950, le nombre d’animaux dans les villes et campagnes de
France augmente de façon considérable : les chevaux tirent les calèches ou travaillent à la mine,
les vaches sont traites dans les rues, les concours agricoles fleurissent, la consommation de viande
et de lait se banalise et l’élevage s’intensifie. C’est alors toute une civilisation qui se met à l’heure
des bêtes, vivant au plus près du monde animal adapté aux nouveaux besoins des hommes. Une
parenthèse exceptionnelle, qui sera mise à mal par l’ascension du moteur, l’exode rural qui éloigne
le bétail et le développement des animaux dits « de compagnie ».