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  • Nombre de pages285
  • PrésentationRelié
  • Poids2.095 kg
  • Dimensions25,0 cm × 31,0 cm × 3,3 cm
  • ISBN88-7439-024-6
  • EAN9788874390243
  • Date de parution04/06/2003
  • Éditeur5 Continents
  • PhotographeHugo-A Bernatzik

Résumé

Le second ouvrage de cette série en trois parties, Bernatzik : Afrique, présente l'un des ensembles d'images les plus remarquables jamais réalisés par l'ethnographe et photographe autrichien Hugo A. Bernatzik. En 1925, il se rend en Egypte et y photographie les populations, l'architecture domestique et religieuse, des antiquités, et, au sud du pays, de superbes paysages et la faune de la région. Il retourne en Egypte en 1927, et traverse le Soudan anglo-égyptien. Son premier objectif est de photographier la faune autour du lac Turkana (anciennement lac Rudolf), mais les autorités britanniques interdisent aux étrangers l'accès à cette région. Il choisit alors, fortuitement, de voyager sur le Nil Blanc, presque jusqu'à sa source, au Congo belge. Pendant son périple, il rencontre des populations qui n'ont jamais été photographiées, telles que les Dinka, les Nuer, les Shilluk et les Jur orientaux. Il quitte les monts Nuba pour les marais paludéens de Malakal et observe sans relâche leurs habitants et leur univers. Ses magnifiques collections de photographies des populations nubiennes précèdent d'une génération les travaux de George Rodger et ceux, plus récents, de Leni Riefenstahl. Bernatzik explore la région d'une façon plus approfondie et ses images, d'une qualité supérieure, procurent un plaisir esthétique à nul autre pareil. Trois ans plus tard, en 1930 et 1931, Bernatzik visite les îles Bissagos, au large de la côte occidentale de l'Afrique. Il y réalise une vaste étude ethnographique du royaume Bidyogo, et nous documente sur les ethnies Bayot et Manjak. Dans le cadre de ses expéditions, Bernatzik recherche toujours les images qui restituent le mieux l'essence des populations qu'il côtoie. Il adore photographier, dans un style presque cinématographique, les danses et rituels auxquels il assiste lors des fêtes organisées en l'honneur de chefs ou de dignitaires. C'est au cœur de l'action qu'il donne le meilleur de lui-même. A travers ses photographies, on croit entendre les sonorités entêtantes des percussions, le ferraillement des lances ou le vent tourbillonnant qui soulève la poussière des plaines africaines. Bernatzik excelle également dans l'art du portrait : reflets de moments calmes et intimes, ils sont rares et fugitifs, car bien qu'accepté par les indigènes, le photographe n'en demeure pas moins un intrus. Les œuvres de Bernatzik ont été publiées dans de nombreux ouvrages, et ses textes traduits dans plusieurs langues, des deux côtés de l'Atlantique. Ses photographies, qui sont à la fois d'un grand intérêt scientifique et très populaires, ont rapproché l'Afrique d'un grand nombre de personnes en leur apportant une vision picturale de ce continent magique.
Le second ouvrage de cette série en trois parties, Bernatzik : Afrique, présente l'un des ensembles d'images les plus remarquables jamais réalisés par l'ethnographe et photographe autrichien Hugo A. Bernatzik. En 1925, il se rend en Egypte et y photographie les populations, l'architecture domestique et religieuse, des antiquités, et, au sud du pays, de superbes paysages et la faune de la région. Il retourne en Egypte en 1927, et traverse le Soudan anglo-égyptien. Son premier objectif est de photographier la faune autour du lac Turkana (anciennement lac Rudolf), mais les autorités britanniques interdisent aux étrangers l'accès à cette région. Il choisit alors, fortuitement, de voyager sur le Nil Blanc, presque jusqu'à sa source, au Congo belge. Pendant son périple, il rencontre des populations qui n'ont jamais été photographiées, telles que les Dinka, les Nuer, les Shilluk et les Jur orientaux. Il quitte les monts Nuba pour les marais paludéens de Malakal et observe sans relâche leurs habitants et leur univers. Ses magnifiques collections de photographies des populations nubiennes précèdent d'une génération les travaux de George Rodger et ceux, plus récents, de Leni Riefenstahl. Bernatzik explore la région d'une façon plus approfondie et ses images, d'une qualité supérieure, procurent un plaisir esthétique à nul autre pareil. Trois ans plus tard, en 1930 et 1931, Bernatzik visite les îles Bissagos, au large de la côte occidentale de l'Afrique. Il y réalise une vaste étude ethnographique du royaume Bidyogo, et nous documente sur les ethnies Bayot et Manjak. Dans le cadre de ses expéditions, Bernatzik recherche toujours les images qui restituent le mieux l'essence des populations qu'il côtoie. Il adore photographier, dans un style presque cinématographique, les danses et rituels auxquels il assiste lors des fêtes organisées en l'honneur de chefs ou de dignitaires. C'est au cœur de l'action qu'il donne le meilleur de lui-même. A travers ses photographies, on croit entendre les sonorités entêtantes des percussions, le ferraillement des lances ou le vent tourbillonnant qui soulève la poussière des plaines africaines. Bernatzik excelle également dans l'art du portrait : reflets de moments calmes et intimes, ils sont rares et fugitifs, car bien qu'accepté par les indigènes, le photographe n'en demeure pas moins un intrus. Les œuvres de Bernatzik ont été publiées dans de nombreux ouvrages, et ses textes traduits dans plusieurs langues, des deux côtés de l'Atlantique. Ses photographies, qui sont à la fois d'un grand intérêt scientifique et très populaires, ont rapproché l'Afrique d'un grand nombre de personnes en leur apportant une vision picturale de ce continent magique.