Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La plus ancienne vie de Bernard de Clairvaux, la Vita prima sancti Bernardi constitue un document exceptionnel. Rédigée en vue d'obtenir la canonisation...
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Résumé
La plus ancienne vie de Bernard de Clairvaux, la Vita prima sancti Bernardi constitue un document exceptionnel. Rédigée en vue d'obtenir la canonisation de l'abbé cistercien immédiatement après sa mort, cette œuvre acquit au fil des siècles un statut de témoignage historique autorisé. Or, ce texte a des visées qui ressortissent bien plus à la dévotion qu'à l'histoire, et s'il évoque les contreverses suscitées par la personnalité de Bernard de son vivant, c'est tout au plus par des allusions voilées, et uniquement pour mieux les réfuter. D'où l'émergence d'une image de l'abbé de Clairvaux qui en fait un prédicateur et chaumaturge charismatique, sacrifié dès avant le berceau.
C'est également la raison pour laquelle les historiens qui récusent cette image de Bernatd le perçoivent avant tout comme un personnage déchiré, bourré de contradictions, tout à la fois irénique et chicanier, impitoyable et plein de scrupules, soucieux de pastorale et vindicatif, en lui l'ascète et le mystiqye retiré du monde se doublent d'un politicien énergique et retors.
Dans le présent ouvrage, A. Bredero opère la distinction entre le culte et l'histoire, si étroitement imbriqués dans la Vita prima.
Par l'éclairage qu'il apporte, jusqu'au niveau de l'histoire des manuscrits, sur la genèse de la canonisation et du culte de Bernard, l'auteur montre comment s'est élaboré le portrait hagiographique de l'abbé de Clairvaux.
Etant donné la place que Bernard a conservée tout au long des siècles par ses écrits, A. Bredero signe ici une remarquable contribution à l'histoire de la civilisation occidentale. Son livre recèle par ailleurs des arguments de poids contre les jugements négatifs dont Bernard fait couramment l'objet et montre qu'une fois débarrassée de sa gangue hagiographique, la figure de Bernard peut retrouver des traits lisibles pour un regard contemporain.