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• Napoléon
• berezina

Pourquoi prendre l'avion quand on peut traverser la Russie en side-car en plein mois de décembre...? Sylvain Tesson et sa bande de potes, passionnés d'histoire et de voyages, ont décidé de suivre la retraite de Napoléon après la campagne de Russie. Au fil de leurs étapes, ils nous racontent le calvaire d'une armée piégée par l'hiver et par l'ennemi. Et font le parallèle avec leur propre voyage : autre époque, autre façon de penser. Eclairant et éclairé !

Guillaume

J'ai écouté ce livre avec intérêt, au début, mais très rapidement, j'ai perdu le fil. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce récit, je suis restée sur le bas-côté de la route certainement à cause du texte en lui-même qui n'est pas passionnant pour un sou, mais aussi à cause de la plume de l'auteur qui ne m'a pas embarquée comme je l'aurais souhaité.
Lire l'intégralité de ma chronique : http://www.leslecturesdelily.com/2017/01/berezina-ecrit-par-sylvain-tesson.html#more
Blog : Les lectures de Lily (www.leslecturesdelily)

• Instructif
• Dépaysant
• XIXe siècle

Quelle idée que de refaire la retraite de Russie de Napoléon et de ses grognards 200 ans après... Road movie en side-car de Moscou jusqu'aux Invalides à Paris en plein hiver. Sylvain TESSON fait revivre la bérézina en y apportant des anecdotes historiques et en rétablissant des idées fausses. La retraite de Russie de Napoléon a été plus couteuse en hommes et en chevaux pour les russes que pour les français.
Belle aventure originale qui dévoile aussi l'amitié entre les participants.
Bon moment de lecture.

un livre merveilleux d'un voyage fou qui montre en même temps la folie des hommes et surtout de Napoléon

• aventure
• Napoléon Bonaparte

Contre toute attente, j'ai aimé cette aventure un peu folle de Moscou aux Invalides.

3 givrés sur un vieux side-car qui peine à tourner et freiner, sans chauffage par des - 30°, et dont le conducteur est myope.

Le narrateur ponctue son épopée des mémoires des généraux de Napoléon sur la retraite de Russie, ainsi que des réflexions sur ce désastre 200 ans plus tard.

Si les français ont été nombreux à périr, ce n'est rien à côté des pertes russes et de leurs généraux inefficaces. Malgré tout, les russes ont un amour du petit Corse, car il a été le premier à souder leur nation.

Sans oublier les litres de vodka pour se réchauffer le soir, à la veillée.

J'ai adoré les phrases et les images de l'aventurier. Un exemple : "La petite ville nous parut un congélateur charmant, et la Biélorussie un endroit fort vivable. Des gens décents y vivaient lentement, avec application, dans un bien-être modeste et socialiste, pendant que l'Europe en déclin se persuadait qu'ils souffraient le martyre sous le joug d'un satrape perfusé par le Kremlin". (p. 106)

Bref, je me suis régalée par - 20° au milieu des carcasses des chevaux qui gelaient sur place.

L'image que je retiendrai :

"Qui était Napoléon ? Un rêveur éveillé qui avait cru que la vie ne suffisait pas. Qu'était l'Histoire ? Un rêve effacé, d'aucune utilité pour notre présent trop petit." (p.197)

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