Belmondo. Peut-être que je rêve debout...

Paris, quartier Montparnasse. Paul Belmondo, sculpteur de renom, ne s'attendait pas à voir son fils Jean-Paul franchir le pas de son atelier. Mais Jean-Paul Belmondo a une idée : il est loin le temps où son père lui avait sculpté sa tête d'enfant, alors pourquoi ne pas réaliser un buste de lui adulte. La séance de pose débute, et la complicité aidant, les souvenirs d'une vie se mettent à défiler. Né à Neuilly-sur-Seine en 1933, le jeune Belmondo, qui se passionne tôt pour la boxe, nourrit surtout un rêve d'enfance : devenir comédien ! Si ses professeurs du Conservatoire ne lui prédisent pas un grand avenir sur les planches, c'est devant les caméras qu'il va se révéler.
Jean-Luc Godard, intrigué par son charme désinvolte, lui offre son premier grand succès en 1960 : A bout de souffle marque la naissance d'un acteur, qui enchainera les succès à un rythme inégalé. Bien que ses rencontres avec Godard ou Melville le propulsent en acteur fétiche de la Nouvelle Vague, Belmondo s'illustre, grâce à un charisme sans pareil, comme un acteur aux multiples Facettes et conquiert très vite le public.
Après notamment La Bombe, Terra Australis ou Patrick Dewaere, Laurent-Frédéric Bollée livre un de ses plus beaux scénarios. Trois ans après la disparition de l'acteur en 2021, il nous dévoile un Belmondo intime, dissimulé derrière le comédien à succès, aidé par le talent réaliste, la technique d'acting et l'encrage soleil de Jean-Michel Ponzio.