Bélem, une ville amazonienne. Aménagement du territoire et organisations populaires
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- Nombre de pages192
- PrésentationBroché
- Poids0.275 kg
- Dimensions13,6 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
- ISBN2-7475-1464-1
- EAN9782747514644
- Date de parution01/09/2001
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierIgnacy Sachs
Résumé
L'analyse du rôle des organisations populaires sur l'aménagement urbain montre leur contribution à l'amélioration des conditions de vie dans les quartiers de Belém, première ville d'Amazonie brésilienne, à l'embouchure du fleuve sur la mer. Cette ville connaît de sérieuses contraintes pour son développement : absence de secteur secondaire, omniprésence de l'élément eau, limites naturelles et institutionnelles à l'expansion urbaine et pôle d'immigration. Une étude de la ville basée sur une histoire, des enquêtes et une typologie des quartiers met en situation les enjeux de développement, et par conséquent, le champ d'intervention des organisations populaires. La question de la viabilité de ces espaces urbains dont 90 % ne possèdent pas le moindre équipement de base est posée ainsi que celle du rôle des organisations populaires dans la difficile entreprise de conquête de la citoyenneté que représente l'aménagement de ces espaces. Paradoxalement, une fois les revendications de base satisfaites, les habitants se désintéressent de la vie associative. Cet essoufflement est-il à mettre en relation avec la récupération politique, commerciale et religieuse dont les organisations populaires font l'objet ?
L'analyse du rôle des organisations populaires sur l'aménagement urbain montre leur contribution à l'amélioration des conditions de vie dans les quartiers de Belém, première ville d'Amazonie brésilienne, à l'embouchure du fleuve sur la mer. Cette ville connaît de sérieuses contraintes pour son développement : absence de secteur secondaire, omniprésence de l'élément eau, limites naturelles et institutionnelles à l'expansion urbaine et pôle d'immigration. Une étude de la ville basée sur une histoire, des enquêtes et une typologie des quartiers met en situation les enjeux de développement, et par conséquent, le champ d'intervention des organisations populaires. La question de la viabilité de ces espaces urbains dont 90 % ne possèdent pas le moindre équipement de base est posée ainsi que celle du rôle des organisations populaires dans la difficile entreprise de conquête de la citoyenneté que représente l'aménagement de ces espaces. Paradoxalement, une fois les revendications de base satisfaites, les habitants se désintéressent de la vie associative. Cet essoufflement est-il à mettre en relation avec la récupération politique, commerciale et religieuse dont les organisations populaires font l'objet ?
