La Sardaigne et ses marchands de béton, Madame les déteste et ne veut pas leur vendre son terrain surplombant la baie. Il faut dire que Madame est bizarre avec ses robes cousues par elle dans de vieux tissus, des couvertures, des rideaux….
Elle n’est pas seule dans ce combat. Il y a deux autres familles. Celle du grand-père, de la récitante et celle de Pietrino, enfant bizarre mais si attachant. Je comprends qu’ils restent attachés à ce petit paradis.
Ce livre est un cri sur l’absence du mari, l’absence du père, l’absence de l’homme dans la force de l’âge, le silence sur l’absence, l’absence d’amour, l’impossibilité d’un amour « normal ». Toutes ces choses dansent une sardane autour de Madame et de ses impossibles amoures, de son incapacité d’endosser et d’accepter l’amour au quotidien, ses tenues extravagantes, sa sexualité débridée, sous le regard d’une adolescente de 14 ans, la narratrice.
La nature sarde est omniprésente et nous envoûte sous sa chaleur écrasante ; les descriptions de Milena Agus sont somptueuses.
.
Un livre surprenant par son mélange de sensualité exacerbée et d’innocence. Oui, les battements d’ailes de Milena Agus ont fait battre mon cœur (je sais, c’est facile). J’ai retenu « Mal de pierres » à la bibliothèque, pour continuer un bout de chemin avec cet auteur.
La Sardaigne et ses marchands de béton, Madame les déteste et ne veut pas leur vendre son terrain surplombant la baie. Il faut dire que Madame est bizarre avec ses robes cousues par elle dans de vieux tissus, des couvertures, des rideaux….
Elle n’est pas seule dans ce combat. Il y a deux autres familles. Celle du grand-père, de la récitante et celle de Pietrino, enfant bizarre mais si attachant. Je comprends qu’ils restent attachés à ce petit paradis.
Ce livre est un cri sur l’absence du mari, l’absence du père, l’absence de l’homme dans la force de l’âge, le silence sur l’absence, l’absence d’amour, l’impossibilité d’un amour « normal ». Toutes ces choses dansent une sardane autour de Madame et de ses impossibles amoures, de son incapacité d’endosser et d’accepter l’amour au quotidien, ses tenues extravagantes, sa sexualité débridée, sous le regard d’une adolescente de 14 ans, la narratrice.
La nature sarde est omniprésente et nous envoûte sous sa chaleur écrasante ; les descriptions de Milena Agus sont somptueuses.
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Un livre surprenant par son mélange de sensualité exacerbée et d’innocence. Oui, les battements d’ailes de Milena Agus ont fait battre mon cœur (je sais, c’est facile). J’ai retenu « Mal de pierres » à la bibliothèque, pour continuer un bout de chemin avec cet auteur.