Bataillons de typographes (1870-1871). De la casse au fusil
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- Nombre de pages236
- PrésentationBroché
- Poids0.295 kg
- Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-343-05198-7
- EAN9782343051987
- Date de parution01/12/2014
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierRomain Altmann
- PostfacierDaniel Légerot
Résumé
Bataillons de typographes (1870-1871) : de la casse au ,fusil, en convoquant de nombreux polygraphes contemporains de l'époque, fait émerger les prolo-propagandes, sources des débats qui alimentent encore aujourd'hui le mouvement ouvrier. A la fin du Second Empire, les idéologies se construisent. et tout naturellement, premiers lecteurs et dépositaires, les typographes en sont les principaux vecteurs.
Fait social et fait politique, lors de la naissance de la IIIe République, deviennent alors indissociables. Après la décapitalisation de Paris au profit de Versailles, ces ouvriers lettrés furent profondément humiliés car, le 8 février 1871, ils avaient en masse voté républicain, et l'Assemblée nationale restait dominée par les députés royalistes. Selon le rapport présenté en 1875 (levant l'Assemblée nationale par le général Félix Appert, les ressortissants du livre fournirent mille cinq cents hommes au mouvement insurrectionnel dont : deux lieutenants-colonels, quatorze commandants, soixante-quatorze capitaines, quarante-neuf lieutenants, cinquante-trois sous-lieutenants et soixante-neuf sous-officiers.
Mais ce rapport omet trois généraux fédérés (Jules Rergeret, typographe, Emile Eudes et Napoléon La Cécilia, correcteurs). Le temps et les générations passant, l'important lien émotionnel s'est rompu. Seuls les archives, les témoignages et les objets subsistent. Que ces hommes fussent anarchistes, ateliéristes, blanquistes, communistes, fouriéristes, francs-maçons, internationalistes, proudhoniens, possibilistes, réformistes ou socialistes ; tous (le et du caractère, ils ont marqué d'une empreinte indélébile la culture des ouvriers du livre.
Leurs sensibilités perdurent ; elles innervent encore aujourd'hui les organisations syndicales représentatives du Labeur et de la Presse.
Fait social et fait politique, lors de la naissance de la IIIe République, deviennent alors indissociables. Après la décapitalisation de Paris au profit de Versailles, ces ouvriers lettrés furent profondément humiliés car, le 8 février 1871, ils avaient en masse voté républicain, et l'Assemblée nationale restait dominée par les députés royalistes. Selon le rapport présenté en 1875 (levant l'Assemblée nationale par le général Félix Appert, les ressortissants du livre fournirent mille cinq cents hommes au mouvement insurrectionnel dont : deux lieutenants-colonels, quatorze commandants, soixante-quatorze capitaines, quarante-neuf lieutenants, cinquante-trois sous-lieutenants et soixante-neuf sous-officiers.
Mais ce rapport omet trois généraux fédérés (Jules Rergeret, typographe, Emile Eudes et Napoléon La Cécilia, correcteurs). Le temps et les générations passant, l'important lien émotionnel s'est rompu. Seuls les archives, les témoignages et les objets subsistent. Que ces hommes fussent anarchistes, ateliéristes, blanquistes, communistes, fouriéristes, francs-maçons, internationalistes, proudhoniens, possibilistes, réformistes ou socialistes ; tous (le et du caractère, ils ont marqué d'une empreinte indélébile la culture des ouvriers du livre.
Leurs sensibilités perdurent ; elles innervent encore aujourd'hui les organisations syndicales représentatives du Labeur et de la Presse.
Bataillons de typographes (1870-1871) : de la casse au ,fusil, en convoquant de nombreux polygraphes contemporains de l'époque, fait émerger les prolo-propagandes, sources des débats qui alimentent encore aujourd'hui le mouvement ouvrier. A la fin du Second Empire, les idéologies se construisent. et tout naturellement, premiers lecteurs et dépositaires, les typographes en sont les principaux vecteurs.
Fait social et fait politique, lors de la naissance de la IIIe République, deviennent alors indissociables. Après la décapitalisation de Paris au profit de Versailles, ces ouvriers lettrés furent profondément humiliés car, le 8 février 1871, ils avaient en masse voté républicain, et l'Assemblée nationale restait dominée par les députés royalistes. Selon le rapport présenté en 1875 (levant l'Assemblée nationale par le général Félix Appert, les ressortissants du livre fournirent mille cinq cents hommes au mouvement insurrectionnel dont : deux lieutenants-colonels, quatorze commandants, soixante-quatorze capitaines, quarante-neuf lieutenants, cinquante-trois sous-lieutenants et soixante-neuf sous-officiers.
Mais ce rapport omet trois généraux fédérés (Jules Rergeret, typographe, Emile Eudes et Napoléon La Cécilia, correcteurs). Le temps et les générations passant, l'important lien émotionnel s'est rompu. Seuls les archives, les témoignages et les objets subsistent. Que ces hommes fussent anarchistes, ateliéristes, blanquistes, communistes, fouriéristes, francs-maçons, internationalistes, proudhoniens, possibilistes, réformistes ou socialistes ; tous (le et du caractère, ils ont marqué d'une empreinte indélébile la culture des ouvriers du livre.
Leurs sensibilités perdurent ; elles innervent encore aujourd'hui les organisations syndicales représentatives du Labeur et de la Presse.
Fait social et fait politique, lors de la naissance de la IIIe République, deviennent alors indissociables. Après la décapitalisation de Paris au profit de Versailles, ces ouvriers lettrés furent profondément humiliés car, le 8 février 1871, ils avaient en masse voté républicain, et l'Assemblée nationale restait dominée par les députés royalistes. Selon le rapport présenté en 1875 (levant l'Assemblée nationale par le général Félix Appert, les ressortissants du livre fournirent mille cinq cents hommes au mouvement insurrectionnel dont : deux lieutenants-colonels, quatorze commandants, soixante-quatorze capitaines, quarante-neuf lieutenants, cinquante-trois sous-lieutenants et soixante-neuf sous-officiers.
Mais ce rapport omet trois généraux fédérés (Jules Rergeret, typographe, Emile Eudes et Napoléon La Cécilia, correcteurs). Le temps et les générations passant, l'important lien émotionnel s'est rompu. Seuls les archives, les témoignages et les objets subsistent. Que ces hommes fussent anarchistes, ateliéristes, blanquistes, communistes, fouriéristes, francs-maçons, internationalistes, proudhoniens, possibilistes, réformistes ou socialistes ; tous (le et du caractère, ils ont marqué d'une empreinte indélébile la culture des ouvriers du livre.
Leurs sensibilités perdurent ; elles innervent encore aujourd'hui les organisations syndicales représentatives du Labeur et de la Presse.