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À découvrir
Avec Bastard Battle, Céline Minard nous offre la chanson de geste du Bastard de Bourbon, en prise avec 7 mercenaires-samouraïs dans l'assaut de la ville de Chaumont, en Haute Marne en 1437. Mais Tarantino, NTM et John Woo se sont invités dans le récit et vont rapidement le dynamiter.
Réécrire au XXIème siècle une ode chevaleresque digne de François Villon ? Rien d'impossible pour Céline Minard qui n'en est pas à son coup d'essai (cf R., Le Dernier Monde ou La Manadologie). Le résultat est une charade :
Mon premier se lit d'une traite. Comme on voit un film de sabre ou comme
on écoute une chanson de rap.
Mon second est haletant, rythmé et jouissif.
Mon troisième est écrit dans une langue mélangée de vieux français, d'argot de banlieue et de slam. Les joutes oratoires y sont ahurissantes d'ingéniosité langagière et de verve.
Mon tout est d'une énergie folle. C'est une grande leçon de Littérature, qui ne se prend jamais au sérieux et nous emporte avec jubilation dans son délire.
Moyen âge burlesque
Le Moyen-âge façon Céline Minard c'est trois ingrédients :
1- Un mélange de vieux français, de français courant et d'anglicismes. 2- Des giclées de sang et des batailles épiques.
3- Une femme chevalier qui maitrise le sabre et les arts martiaux.
Bref, un OVNI violent et hilarant ! Génial !