Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre raconte la crise d'identité d'un balzacien vieillissant. Il y est question entre autres de l'avenir des études balzaciennes et d'un type de...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Ce livre raconte la crise d'identité d'un balzacien vieillissant. Il y est question entre autres de l'avenir des études balzaciennes et d'un type de lecture que l'auteur appelle apotropique (de apos, " loin de " et trope, " tour "). Entendons par là que le lecteur, surtout s'il est lecteur professionnel, doit faire attention à ne pas devenir l'esclave de son objet. La lecture est un acte de liberté. S'il cesse d'être libre, le lecteur étouffe. Balzac est mort d'avoir écrit La Comédie humaine ; son œuvre l'a tellement obsédé qu'elle a aussi fini par le tuer. Essayons de ne pas devenir comme lui. L'apotropie peut nous protéger contre ce risque de surinvestissement et d'enfermement monomane. Bonheur du critique institutionnel après avoir jeté son froc aux orties : le monde est soudainement devenu plus ouvert ; il reste des choses à dire sur Balzac, précisément parce qu'on a eu envie d'en finir avec Balzac. L'apotropie est une stratégie délibérément paradoxale.
Franc Schuerewegen enseigne la littérature française aux universités d'Anvers et de Nimègue. Il est membre du Groupe international des recherches balzaciennes.