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La vie de Balzac est un prodigieux roman. Accablé de dettes, immergé dans un titanesque labeur d'écriture, mort à cinquante et un ans, juste après son mariage avec celle qu'il avait si longtemps attendue, le romancier de La Comédie humaine incarne un mythe, celui du créateur rivalisant avec Dieu, et foudroyé comme Prométhée.
Loin d'être au second plan dans l'œuvre de Stefan Zweig, cette biographie, publiée après sa mort, l'occupa dix années durant.
Et c'est toute son expérience d'homme et d'écrivain que résume l'auteur d'Ivresse de la métamorphose dans cette passionnante évocation de Balzac en qui il voyait l'un des phares de la littérature européenne.
Sans doute l'un des plus puissants et profonds portraits que nous possédions de l'auteur de La Comédie humaine.
Nicole Casanova, Le Quotidien de Paris.
Balzac était né lui aussi sur les ruines d'un monde et à l'aube d'une société nouvelle.
Il se sentait lui aussi le créateur possible d'un monde à refaire.
Georges Sion, Le Soir.
Intéressant
C'est une biographie très intéressante sur la vie de Balzac. Son nombre d'écrits est impressionnant et pourtant, bien que célèbre, Balzac sera toute sa vie couvert de dettes. Il dépensera des sommes folles par ambition et pour se rapprocher de l'aristocratie. Son idylle avec Mme de Hanska est étonnante et pathétique.
Cette biographie, écrite par Stephan Zweig et publiée de manière posthume, est un peu difficile à lire. Stephan Zweig n'avait d'ailleurs pas mis la dernière main à son manuscrit avant de se donner la mort, ceci explique sans doute cela. L'analyse psychologique qui est la caractéristique de ces textes est bien présente.
La version Poche est écrite trop petit et très serré. Cela gâche un peu le plaisir de la lecture.