Ballade des coquins
Par :Formats :
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages175
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.17 kg
- Dimensions10,8 cm × 18,0 cm × 1,1 cm
- ISBN2-08-071163-6
- EAN9782080711632
- Date de parution21/05/2004
- CollectionGF
- ÉditeurFlammarion
- TraducteurJean-Pierre Osier
- TraducteurNalini Balbir
Résumé
La mousson venue, les moines méditent les textes sacrés, mais les coquins, eux, s'en jouent. Le premier propose à ses compères un concours, dont la règle est la suivante: chacun doit raconter une aventure qu'il a vécue, si invraisemblable soit-elle ; le gagnant sera celui dont l'histoire n'a pas d'égale dans les légendes tirées de la mythologie hindoue. Ainsi, l'un des coquins vit un jour un village entier échapper à des voleurs en trouvant refuge dans un concombre, qu'avala une chèvre, elle-même engloutie par un boa, dévoré à son tour par une grue qui s'envola... Rien d'étonnant, rétorquent les autres, à ce qu'un concombre contienne un village : selon la tradition, le monde à son origine n'était-il pas contenu dans un neuf ? Quant au coquin qui raconte comment il revint à la vie après qu'on lui eut coupé la tête, il n'impressionne guère plus : le dieu Hanuman ou le roi Jarasamdha, bien avant lui, connurent des aventures comparables. Voilà comment les plus grands récits brahmaniques deviennent suspects, puisqu'ils sont aussi saugrenus que les histoires narrées par les coquins : tel est le but de la Ballade savoureusement ironique que Haribhadra, maître du jainisme, composa vers le VIIIe siècle.
La mousson venue, les moines méditent les textes sacrés, mais les coquins, eux, s'en jouent. Le premier propose à ses compères un concours, dont la règle est la suivante: chacun doit raconter une aventure qu'il a vécue, si invraisemblable soit-elle ; le gagnant sera celui dont l'histoire n'a pas d'égale dans les légendes tirées de la mythologie hindoue. Ainsi, l'un des coquins vit un jour un village entier échapper à des voleurs en trouvant refuge dans un concombre, qu'avala une chèvre, elle-même engloutie par un boa, dévoré à son tour par une grue qui s'envola... Rien d'étonnant, rétorquent les autres, à ce qu'un concombre contienne un village : selon la tradition, le monde à son origine n'était-il pas contenu dans un neuf ? Quant au coquin qui raconte comment il revint à la vie après qu'on lui eut coupé la tête, il n'impressionne guère plus : le dieu Hanuman ou le roi Jarasamdha, bien avant lui, connurent des aventures comparables. Voilà comment les plus grands récits brahmaniques deviennent suspects, puisqu'ils sont aussi saugrenus que les histoires narrées par les coquins : tel est le but de la Ballade savoureusement ironique que Haribhadra, maître du jainisme, composa vers le VIIIe siècle.