Azul [1888-1890) suivi d'un choix de textes
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- Nombre de pages338
- PrésentationBroché
- Poids0.427 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,7 cm
- ISBN978-2-7143-1083-5
- EAN9782714310835
- Date de parution22/03/2012
- CollectionIbériques
- ÉditeurCorti (Editions José)
- TraducteurJean-Luc Lacarrière
- PréfacierPhilippe Ollé-Laprune
Résumé
Rubén Dario est revenu au Nicaragua, sa terre natale, pour y
mourir. Celui qui a parcouru le monde, révolutionné l'écriture
de langue espagnole et fait figure d'idole pour la jeunesse de
l'Amérique latine se sait condamné par la maladie ; les excès
liés à la vie agitée qu'il a menée le condamnent. Il n'atteindra
pas les 50 ans. Il meurt le 6 février 1916 à Leon, dans ce
Nicaragua profond où il est né et a grandi, loin des feux des
capitales brillantes qu'il a connus.
Dario est l'exemple même d'un écrivain surgi d'un des lieux les plus improbables. Il s'affirme face au Monde avec un désir et une fringale sans pareils. Il agit comme s'il voulait conjurer le sort, et assume son existence comme on relève un défi. Parti de la province de la province, il saura transformer sa marginalité en qualité et parviendra à user d'une énergie débordante tant dans sa propre course que dans la construction de son oeuvre.
A cette impression de défi que laisse son existence, s'ajoutent la vigueur qui marque l'élaboration de ses textes et l'affirmation d'une originalité porteuse de rénovation pour toute une langue. En 1888, il publie à Valparaiso son livre Azul qui le rend vite célèbre dans les milieux artistiques du continent. Dario arrive à détourner la langue espagnole, à lui donner une sonorité nouvelle et des aspects encore inconnus.
Il chante le Monde mais en saisit aussi la cruauté et le trouble ; il sait dire comme personne la beauté en construction et les rêves qui accompagnent un univers résolument tourné vers l'avenir. La modernité de Dario a consisté à dynamiser une langue alors engourdie, repliée sur sa tradition, enfermée dans son passé, et à la mettre au service d'une mentalité qui a su saisir la complexité de l'homme contemporain.
Venu du plus profond de terres oubliées de tous, il élabore l'oeuvre littéraire de langue espagnole la plus cosmopolite et la plus ouverte de son époque. Les textes de Dario sont à l'image de son destin : intransigeants, intenses, incomparables.
Dario est l'exemple même d'un écrivain surgi d'un des lieux les plus improbables. Il s'affirme face au Monde avec un désir et une fringale sans pareils. Il agit comme s'il voulait conjurer le sort, et assume son existence comme on relève un défi. Parti de la province de la province, il saura transformer sa marginalité en qualité et parviendra à user d'une énergie débordante tant dans sa propre course que dans la construction de son oeuvre.
A cette impression de défi que laisse son existence, s'ajoutent la vigueur qui marque l'élaboration de ses textes et l'affirmation d'une originalité porteuse de rénovation pour toute une langue. En 1888, il publie à Valparaiso son livre Azul qui le rend vite célèbre dans les milieux artistiques du continent. Dario arrive à détourner la langue espagnole, à lui donner une sonorité nouvelle et des aspects encore inconnus.
Il chante le Monde mais en saisit aussi la cruauté et le trouble ; il sait dire comme personne la beauté en construction et les rêves qui accompagnent un univers résolument tourné vers l'avenir. La modernité de Dario a consisté à dynamiser une langue alors engourdie, repliée sur sa tradition, enfermée dans son passé, et à la mettre au service d'une mentalité qui a su saisir la complexité de l'homme contemporain.
Venu du plus profond de terres oubliées de tous, il élabore l'oeuvre littéraire de langue espagnole la plus cosmopolite et la plus ouverte de son époque. Les textes de Dario sont à l'image de son destin : intransigeants, intenses, incomparables.
Rubén Dario est revenu au Nicaragua, sa terre natale, pour y
mourir. Celui qui a parcouru le monde, révolutionné l'écriture
de langue espagnole et fait figure d'idole pour la jeunesse de
l'Amérique latine se sait condamné par la maladie ; les excès
liés à la vie agitée qu'il a menée le condamnent. Il n'atteindra
pas les 50 ans. Il meurt le 6 février 1916 à Leon, dans ce
Nicaragua profond où il est né et a grandi, loin des feux des
capitales brillantes qu'il a connus.
Dario est l'exemple même d'un écrivain surgi d'un des lieux les plus improbables. Il s'affirme face au Monde avec un désir et une fringale sans pareils. Il agit comme s'il voulait conjurer le sort, et assume son existence comme on relève un défi. Parti de la province de la province, il saura transformer sa marginalité en qualité et parviendra à user d'une énergie débordante tant dans sa propre course que dans la construction de son oeuvre.
A cette impression de défi que laisse son existence, s'ajoutent la vigueur qui marque l'élaboration de ses textes et l'affirmation d'une originalité porteuse de rénovation pour toute une langue. En 1888, il publie à Valparaiso son livre Azul qui le rend vite célèbre dans les milieux artistiques du continent. Dario arrive à détourner la langue espagnole, à lui donner une sonorité nouvelle et des aspects encore inconnus.
Il chante le Monde mais en saisit aussi la cruauté et le trouble ; il sait dire comme personne la beauté en construction et les rêves qui accompagnent un univers résolument tourné vers l'avenir. La modernité de Dario a consisté à dynamiser une langue alors engourdie, repliée sur sa tradition, enfermée dans son passé, et à la mettre au service d'une mentalité qui a su saisir la complexité de l'homme contemporain.
Venu du plus profond de terres oubliées de tous, il élabore l'oeuvre littéraire de langue espagnole la plus cosmopolite et la plus ouverte de son époque. Les textes de Dario sont à l'image de son destin : intransigeants, intenses, incomparables.
Dario est l'exemple même d'un écrivain surgi d'un des lieux les plus improbables. Il s'affirme face au Monde avec un désir et une fringale sans pareils. Il agit comme s'il voulait conjurer le sort, et assume son existence comme on relève un défi. Parti de la province de la province, il saura transformer sa marginalité en qualité et parviendra à user d'une énergie débordante tant dans sa propre course que dans la construction de son oeuvre.
A cette impression de défi que laisse son existence, s'ajoutent la vigueur qui marque l'élaboration de ses textes et l'affirmation d'une originalité porteuse de rénovation pour toute une langue. En 1888, il publie à Valparaiso son livre Azul qui le rend vite célèbre dans les milieux artistiques du continent. Dario arrive à détourner la langue espagnole, à lui donner une sonorité nouvelle et des aspects encore inconnus.
Il chante le Monde mais en saisit aussi la cruauté et le trouble ; il sait dire comme personne la beauté en construction et les rêves qui accompagnent un univers résolument tourné vers l'avenir. La modernité de Dario a consisté à dynamiser une langue alors engourdie, repliée sur sa tradition, enfermée dans son passé, et à la mettre au service d'une mentalité qui a su saisir la complexité de l'homme contemporain.
Venu du plus profond de terres oubliées de tous, il élabore l'oeuvre littéraire de langue espagnole la plus cosmopolite et la plus ouverte de son époque. Les textes de Dario sont à l'image de son destin : intransigeants, intenses, incomparables.