"Ayons aussi une poésie nationale". Affirmation d'une périphérie littéraire en Suisse (1730-1830)

Par : Timothée Léchot

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  • Nombre de pages602
  • PrésentationBroché
  • Poids0.97 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-600-04727-2
  • EAN9782600047272
  • Date de parution01/12/2016
  • CollectionBibliothèque des Lumières
  • ÉditeurDroz

Résumé

A partir des années 1730, les Suisses d'expression française s'interrogent sur l'opportunité de développer chez eux une activité poétique. L'enjeu est important : quelle serait la place d'une région sans poète parmi les nations policées qui cultivent les belles-lettres ? Or, la hantise du bel-esprit français et la réputation de grossièreté qui poursuit les Suisses constituent une double embûche que rencontrent aussi bien les versificateurs anonymes du Journal helvétique qu'un Jean-Jacques Rousseau faisant ses premiers pas dans la carrière des lettres.
Se cherchant une légitimité, les poètes assument ou revendiquent progressivement une différence par rapport à la France et à ses modèles littéraires les mieux établis. Entre la fin de l'Ancien Régime et l'époque romantique, l'idée d'une "poésie nationale" en français s'affirme dans cet espace littéraire périphérique, en attendant l'émergence d'une littérature romande à proprement parler.
A partir des années 1730, les Suisses d'expression française s'interrogent sur l'opportunité de développer chez eux une activité poétique. L'enjeu est important : quelle serait la place d'une région sans poète parmi les nations policées qui cultivent les belles-lettres ? Or, la hantise du bel-esprit français et la réputation de grossièreté qui poursuit les Suisses constituent une double embûche que rencontrent aussi bien les versificateurs anonymes du Journal helvétique qu'un Jean-Jacques Rousseau faisant ses premiers pas dans la carrière des lettres.
Se cherchant une légitimité, les poètes assument ou revendiquent progressivement une différence par rapport à la France et à ses modèles littéraires les mieux établis. Entre la fin de l'Ancien Régime et l'époque romantique, l'idée d'une "poésie nationale" en français s'affirme dans cet espace littéraire périphérique, en attendant l'émergence d'une littérature romande à proprement parler.