Aux portes du royaume animal

Par : Amy Hempel
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  • Nombre de pages162
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions13,2 cm × 20,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-260-00821-6
  • EAN9782260008217
  • Date de parution01/02/1991
  • ÉditeurJulliard

Résumé

J'ai aimé l'écriture d'Amy Hempel à peine avant d'être amoureux de son image. Elle figurait, sur une photo noir et blanc, une jeune femme dans sa trentaine séduisante, et, bien que je fusse ému par sa beauté, je ressentis immédiatement une curiosité supplémentaire pour la part de mystère qu'enfermait son visage. Plus tard, en fréquentant davantage ses textes, j'arrivai à mieux percer sa duplicité. Son art de " mentir ", de cette voix tremblée tout entière au service d'une faille secrète, atteint à un paroxysme si " fragile ", et à une si miraculeuse exactitude d'observation, qu'il arrive à renforcer la personnalité des personnages - presque toujours des femmes. Sous l'effet d'une captivante macrophotographie des moeurs, elles retrouvent une partie de leur souffle, de leur espoir en un futur chancelant, une sorte d'énergie temporaire qui peut passer pour un tremplin vers une nouvelle existence. Amy Hempel coud ses récits avec une aiguille extra-fine. Elle déploie une minutie de migraineuse. Avec des inflexions d'une subtile étrangeté, elle travaille sur des sujets de porcelaine. Je me réjouis de voir les lecteurs français découvrir son style compact, allusif, et ce " non-dit " cruel où la part de comédie le dispute à la peur de se dissoudre.
J'ai aimé l'écriture d'Amy Hempel à peine avant d'être amoureux de son image. Elle figurait, sur une photo noir et blanc, une jeune femme dans sa trentaine séduisante, et, bien que je fusse ému par sa beauté, je ressentis immédiatement une curiosité supplémentaire pour la part de mystère qu'enfermait son visage. Plus tard, en fréquentant davantage ses textes, j'arrivai à mieux percer sa duplicité. Son art de " mentir ", de cette voix tremblée tout entière au service d'une faille secrète, atteint à un paroxysme si " fragile ", et à une si miraculeuse exactitude d'observation, qu'il arrive à renforcer la personnalité des personnages - presque toujours des femmes. Sous l'effet d'une captivante macrophotographie des moeurs, elles retrouvent une partie de leur souffle, de leur espoir en un futur chancelant, une sorte d'énergie temporaire qui peut passer pour un tremplin vers une nouvelle existence. Amy Hempel coud ses récits avec une aiguille extra-fine. Elle déploie une minutie de migraineuse. Avec des inflexions d'une subtile étrangeté, elle travaille sur des sujets de porcelaine. Je me réjouis de voir les lecteurs français découvrir son style compact, allusif, et ce " non-dit " cruel où la part de comédie le dispute à la peur de se dissoudre.