Aux origines du mai Malgache. Désir d'école et compétition sociale 1951-1972
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- Nombre de pages378
- PrésentationBroché
- Poids0.645 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
- ISBN2-84586-761-1
- EAN9782845867611
- Date de parution01/04/2006
- CollectionHommes et Sociétés
- ÉditeurKarthala
- PréfacierRoselyne Rahanivoson
- PréfacierFrançoise Raison-Jourde
Résumé
Philosophe spécialisée en Sciences de l'éducation, Anne-Marie Goguel s'interroge ici sur les origines lointaines des grèves scolaires et étudiantes qui firent tomber la Première République malgache en mai 1972. Elle combine dans ce travail l'expérience de " terrain " de dix ans d'enseignement dans les lycées de la capitale, entre 1961 et 1971, avec des lectures et recherches d'archives menées en France après son retour. Elle développe un paradoxe. L'école, remarquablement implantée à tous les niveaux avant la colonisation, avec des manuels en malgache, est ensuite francisée et maintenue en position subalterne. Elle revient au centre des préoccupations des nouveaux dirigeants après l'indépendance. Choyée, elle reçoit une part du budget double de ce qu'il en est en France à la même époque ! Le cas malgache est donc très éclairant du fait que, dans l'ensemble des pays d'Afrique francophone, il est un cas limite. D'où aussi la deuxième dimension du livre : l'enseignement à Madagascar devient un lieu d'analyse privilégié du phénomène de la coopération.
Philosophe spécialisée en Sciences de l'éducation, Anne-Marie Goguel s'interroge ici sur les origines lointaines des grèves scolaires et étudiantes qui firent tomber la Première République malgache en mai 1972. Elle combine dans ce travail l'expérience de " terrain " de dix ans d'enseignement dans les lycées de la capitale, entre 1961 et 1971, avec des lectures et recherches d'archives menées en France après son retour. Elle développe un paradoxe. L'école, remarquablement implantée à tous les niveaux avant la colonisation, avec des manuels en malgache, est ensuite francisée et maintenue en position subalterne. Elle revient au centre des préoccupations des nouveaux dirigeants après l'indépendance. Choyée, elle reçoit une part du budget double de ce qu'il en est en France à la même époque ! Le cas malgache est donc très éclairant du fait que, dans l'ensemble des pays d'Afrique francophone, il est un cas limite. D'où aussi la deuxième dimension du livre : l'enseignement à Madagascar devient un lieu d'analyse privilégié du phénomène de la coopération.