Aux origines des théories raciales. De la Bible à Darwin

Par : André Pichot

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages519
  • PrésentationBroché
  • Poids0.675 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-08-121322-7
  • EAN9782081213227
  • Date de parution10/09/2008
  • CollectionLa bibliothèque des savoirs
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

Une opinion très répandue veut que l'évolutionnisme, et plus spécialement le darwinisme, ait révolutionné la conception que l'homme a de lui-même. D'une vision anthropocentrique - souvent comparée à la vision géocentrique d'avant Copernic-, on serait passé à une vision décentrée où l'homme n'est plus qu'un animal parmi d'autres. D'un homme créé par Dieu à un homme produit par le hasard et la nécessité.
Le tout se serait accompagné d'un épouvantable scandale, et la conception darwinienne ne l'aurait emporté contre l'obscurantisme qu'au prix d'une lutte acharnée. Cette opinion, popularisée par les biologistes eux-mêmes, est largement imaginaire. En 1859, lorsque Darwin publie L'Origine des espèces, l'évolutionnisme n'est plus une nouveauté depuis longtemps ; son application à l'homme, non plus. Rien donc qui justifie le moindre scandale.
En outre, la thèse de Darwin diffère de ce que nous appelons aujourd'hui "darwinisme" et, très rapidement, profitant de ses imprécisions, chacun l'interprétera à sa manière. Le darwinisme qui s'ensuivra ne sera pas, et de très loin, une doctrine homogène, ni dans ses aspects théoriques, ni dans ses applications à l'homme. Quant à l'explication biblique de l'origine de l'homme par la création divine d'Adam - supposée alors universellement admise -, elle avait en fait déjà subi les pires outrages.
Diverses religions, plus ou moins sectaires, avaient depuis longtemps concocté des lectures de la Bible assez curieuses, et imaginé des conceptions de l'homme bien "pires" que celle qui consistait à le faire descendre du singe. A côté d'elles, Darwin fait souvent figure d'enfant de choeur. Vue de près, la réalité est donc très différente de l'opinion courante pour laquelle un créationnisme religieux se serait opposé à un évolutionnisme scientifique.
Et cela est vrai non seulement pour les aspects théoriques, mais aussi pour les applications pratiques assez contestables qu'ont trouvées certaines thèses biologiques, notamment en matière d'hygiène raciale.
Une opinion très répandue veut que l'évolutionnisme, et plus spécialement le darwinisme, ait révolutionné la conception que l'homme a de lui-même. D'une vision anthropocentrique - souvent comparée à la vision géocentrique d'avant Copernic-, on serait passé à une vision décentrée où l'homme n'est plus qu'un animal parmi d'autres. D'un homme créé par Dieu à un homme produit par le hasard et la nécessité.
Le tout se serait accompagné d'un épouvantable scandale, et la conception darwinienne ne l'aurait emporté contre l'obscurantisme qu'au prix d'une lutte acharnée. Cette opinion, popularisée par les biologistes eux-mêmes, est largement imaginaire. En 1859, lorsque Darwin publie L'Origine des espèces, l'évolutionnisme n'est plus une nouveauté depuis longtemps ; son application à l'homme, non plus. Rien donc qui justifie le moindre scandale.
En outre, la thèse de Darwin diffère de ce que nous appelons aujourd'hui "darwinisme" et, très rapidement, profitant de ses imprécisions, chacun l'interprétera à sa manière. Le darwinisme qui s'ensuivra ne sera pas, et de très loin, une doctrine homogène, ni dans ses aspects théoriques, ni dans ses applications à l'homme. Quant à l'explication biblique de l'origine de l'homme par la création divine d'Adam - supposée alors universellement admise -, elle avait en fait déjà subi les pires outrages.
Diverses religions, plus ou moins sectaires, avaient depuis longtemps concocté des lectures de la Bible assez curieuses, et imaginé des conceptions de l'homme bien "pires" que celle qui consistait à le faire descendre du singe. A côté d'elles, Darwin fait souvent figure d'enfant de choeur. Vue de près, la réalité est donc très différente de l'opinion courante pour laquelle un créationnisme religieux se serait opposé à un évolutionnisme scientifique.
Et cela est vrai non seulement pour les aspects théoriques, mais aussi pour les applications pratiques assez contestables qu'ont trouvées certaines thèses biologiques, notamment en matière d'hygiène raciale.
La naissance de la science
André Pichot
E-book
14,99 €