Autrefois les arbres avaient des yeux. Anthologie (1964-2004)

Par : Ana Blandiana

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages180
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,5 cm × 20,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-86352-257-4
  • EAN9782863522578
  • Date de parution01/12/2005
  • ÉditeurCahiers bleus/Librairie Bleue
  • PréfacierLuiza Palanciuc

Résumé

Les poèmes de Blandiana sont des lieux d'attente où l'espace ne compte plus, où le temps rassure devant toutes les défaillances - celle du corps, de la parole ou des sens. Les poèmes sont l'épreuve portée en soi, avec une rage presque primitive, tellement sincère, qui dit une obstination de la lumière, une soif des traces visibles, l'énergie d'un mouvement à venir. Une poésie qui se tient presque en sentinelle, où la quête est inscrite dans la géométrie même des vers. Dans ce temps d'impatience, la poésie de Blandiana interroge le monde et travaille sa propre chrysalide : " Laissons tomber les mots / Tels des fruits, tels des feuilles, / Seuls ceux où la mort est déjà mûre. / Laissons-les tomber, / Flétris jusqu'à la pourriture, / Couvrant à peine de leur chair / L'os divin. l Le noyau nu et ouvert, l Comme la lune, dans les nuages fanés, / Peut-être se glisserait-il sur la terre... " (Laissons tomber les mots).
Les poèmes de Blandiana sont des lieux d'attente où l'espace ne compte plus, où le temps rassure devant toutes les défaillances - celle du corps, de la parole ou des sens. Les poèmes sont l'épreuve portée en soi, avec une rage presque primitive, tellement sincère, qui dit une obstination de la lumière, une soif des traces visibles, l'énergie d'un mouvement à venir. Une poésie qui se tient presque en sentinelle, où la quête est inscrite dans la géométrie même des vers. Dans ce temps d'impatience, la poésie de Blandiana interroge le monde et travaille sa propre chrysalide : " Laissons tomber les mots / Tels des fruits, tels des feuilles, / Seuls ceux où la mort est déjà mûre. / Laissons-les tomber, / Flétris jusqu'à la pourriture, / Couvrant à peine de leur chair / L'os divin. l Le noyau nu et ouvert, l Comme la lune, dans les nuages fanés, / Peut-être se glisserait-il sur la terre... " (Laissons tomber les mots).