Autour des comtes de Vaudémont. Lieux, symboles et images d'un pouvoir princier au Moyen Age

Par : Gérard Giuliato

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  • Nombre de pages331
  • PrésentationBroché
  • Poids1.24 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-8143-0079-8
  • EAN9782814300798
  • Date de parution25/07/2011
  • CollectionArchéologie Espaces Patrimoin
  • ÉditeurPresses Universitaires Nancy

Résumé

La dynastie comtale de Vaudémont exerça son pouvoir durant quatre siècles sur un espace situé au cœur de la région Lorraine dont elle marqua l'histoire avant d'être à l'origine de la Maison de Habsbourg-Lorraine. Cette longue présence a laissé de multiples traces dispersées et inédites. Après l'étude du réseau défensif qui assura durablement la sécurité de la principauté, il convenait de recenser et d'étudier les autres facettes de ce patrimoine et de les tirer de l'oubli.
C'est aujourd'hui chose faite grâce au travail d'une équipe multidisciplinaire qui a su croiser les approches géographiques, artistiques et historiques. A travers ces sources, se dessinent les choix d'un pouvoir soucieux de manifester sa présence et son autorité dans le domaine public comme dans la sphère religieuse. Forme la plus visible de cette domination sur les hommes et l'espace, la colline de Sion fait l'objet d'une éclairante étude géomorphologique complétée par l'analyse des parcellaires des villes neuves fondées par les comtes.
Les monnaies, les sceaux, les armoiries et les chartes des XIIe et XIIIe siècles illustrent la symbolique et la mise en scène volontairement ostentatoire du pouvoir seigneurial. Princes chrétiens, les comtes favorisèrent le culte de la Vierge protectrice de Sion et contribuèrent à la reconstruction de l'église dont il reste le chœur gothique. Soucieux de leur propre salut, ils fondèrent la collégiale Saint-Jean-Baptiste à Vaudémont.
Détruite au XVIIIe siècle, elle sort de l'ombre grâce à de riches archives et à trois retables de grande qualité artistique miraculeusement préservés. Son rôle de nécropole familiale est attesté par les remarquables gisants d'Henri III (mort en 1347) et d'Antoine (mort en 1458) accompagnés de leurs épouses et à présent exposés dans l'église des Cordeliers de Nancy. Leur étude est complétée par celle du tombeau de Marguerite de Vaudémont et de Ferri de Lorraine (mort en 1415).
Placé dans la collégiale de Joinville et disparu depuis la Révolution, ce monument récemment redécouvert est présenté pour la première fois.
La dynastie comtale de Vaudémont exerça son pouvoir durant quatre siècles sur un espace situé au cœur de la région Lorraine dont elle marqua l'histoire avant d'être à l'origine de la Maison de Habsbourg-Lorraine. Cette longue présence a laissé de multiples traces dispersées et inédites. Après l'étude du réseau défensif qui assura durablement la sécurité de la principauté, il convenait de recenser et d'étudier les autres facettes de ce patrimoine et de les tirer de l'oubli.
C'est aujourd'hui chose faite grâce au travail d'une équipe multidisciplinaire qui a su croiser les approches géographiques, artistiques et historiques. A travers ces sources, se dessinent les choix d'un pouvoir soucieux de manifester sa présence et son autorité dans le domaine public comme dans la sphère religieuse. Forme la plus visible de cette domination sur les hommes et l'espace, la colline de Sion fait l'objet d'une éclairante étude géomorphologique complétée par l'analyse des parcellaires des villes neuves fondées par les comtes.
Les monnaies, les sceaux, les armoiries et les chartes des XIIe et XIIIe siècles illustrent la symbolique et la mise en scène volontairement ostentatoire du pouvoir seigneurial. Princes chrétiens, les comtes favorisèrent le culte de la Vierge protectrice de Sion et contribuèrent à la reconstruction de l'église dont il reste le chœur gothique. Soucieux de leur propre salut, ils fondèrent la collégiale Saint-Jean-Baptiste à Vaudémont.
Détruite au XVIIIe siècle, elle sort de l'ombre grâce à de riches archives et à trois retables de grande qualité artistique miraculeusement préservés. Son rôle de nécropole familiale est attesté par les remarquables gisants d'Henri III (mort en 1347) et d'Antoine (mort en 1458) accompagnés de leurs épouses et à présent exposés dans l'église des Cordeliers de Nancy. Leur étude est complétée par celle du tombeau de Marguerite de Vaudémont et de Ferri de Lorraine (mort en 1415).
Placé dans la collégiale de Joinville et disparu depuis la Révolution, ce monument récemment redécouvert est présenté pour la première fois.