Autoportrait givré et dégradant

Par : Anne-Sylvie Sprenger
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  • Nombre de pages233
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.255 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-213-66311-1
  • EAN9782213663111
  • Date de parution03/09/2012
  • ÉditeurFayard

Résumé

Petit matin froid de novembre. Judith, fade institutrice de la Capitale, a décidé de mourir. Sur les rails, sous l'express qui vient du nord. Au volant de la locomotive, Paul freine à temps. C'est la rencontre, le grand salut. Judith veut vivre avec Paul, réapprendre à aimer avec lui. Il connaît les arbres, les oiseaux. Enfin, la vie commence. Alors elle quitte tout, son travail, sa famille, ses attaches, pour s'installer dans une ville perdue.
Mais Paul a un autre visage. De plus en plus souvent, il s'enferme avec sa bouteille. Les disputes s'enchaînent, les cris bientôt, les coups aussi. Face à cette maîtresse incontrôlable, Judith perd pied. Pourtant elle reste. Elle a tant besoin d'être aimée ! Rien dans cette ville hostile ne sait l'apaiser. Surtout pas sa belle-famille, les Jolidon. Cinq femmes aux petits soins du Fiston - un gynécée, un poulailler.
Jusqu'au scandale, tonitruant. Anne-Sylvie Sprenger fait le récit d'une double dérive : un homme plein de dénis noie ses silences dans l'alcool ; une femme assoiffée d'amour se laisse séduire par la folie. Tragédie grotesque et critique de l'autofiction, Autoportrait givré et dégradant explore aussi, dans ce contexte, la responsabilité d'être mère.
Petit matin froid de novembre. Judith, fade institutrice de la Capitale, a décidé de mourir. Sur les rails, sous l'express qui vient du nord. Au volant de la locomotive, Paul freine à temps. C'est la rencontre, le grand salut. Judith veut vivre avec Paul, réapprendre à aimer avec lui. Il connaît les arbres, les oiseaux. Enfin, la vie commence. Alors elle quitte tout, son travail, sa famille, ses attaches, pour s'installer dans une ville perdue.
Mais Paul a un autre visage. De plus en plus souvent, il s'enferme avec sa bouteille. Les disputes s'enchaînent, les cris bientôt, les coups aussi. Face à cette maîtresse incontrôlable, Judith perd pied. Pourtant elle reste. Elle a tant besoin d'être aimée ! Rien dans cette ville hostile ne sait l'apaiser. Surtout pas sa belle-famille, les Jolidon. Cinq femmes aux petits soins du Fiston - un gynécée, un poulailler.
Jusqu'au scandale, tonitruant. Anne-Sylvie Sprenger fait le récit d'une double dérive : un homme plein de dénis noie ses silences dans l'alcool ; une femme assoiffée d'amour se laisse séduire par la folie. Tragédie grotesque et critique de l'autofiction, Autoportrait givré et dégradant explore aussi, dans ce contexte, la responsabilité d'être mère.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.5/5
sur 4 notes dont 2 avis lecteurs
Dérangeant
Lecture à peine finie de ce livre (quelques heures suffisent) et je ne sais qu'en penser. Les livres qui dérangent c'est bien mais celui-là me laisse perplexe. On plonge dans l'univers de Judith, jeune femme de 38 ans, institutrice, fade, sans relief. Décrite comme folle, folle des livres déjà, suicidaire qui se retrouve marié à un homme qui plonge dans l'alcool. Une écriture fragmentée, de petits textes qui se suivent, des histoires qui sont lancées mais qui n'aboutissent pas, on reste sur des questions, des envies de connaître un peu plus.... Une belle poésie mais qui ne suffit pas pour moi.
Lecture à peine finie de ce livre (quelques heures suffisent) et je ne sais qu'en penser. Les livres qui dérangent c'est bien mais celui-là me laisse perplexe. On plonge dans l'univers de Judith, jeune femme de 38 ans, institutrice, fade, sans relief. Décrite comme folle, folle des livres déjà, suicidaire qui se retrouve marié à un homme qui plonge dans l'alcool. Une écriture fragmentée, de petits textes qui se suivent, des histoires qui sont lancées mais qui n'aboutissent pas, on reste sur des questions, des envies de connaître un peu plus.... Une belle poésie mais qui ne suffit pas pour moi.
"Bonjour, névroses. Bonjour, métamorphoses !"
On avance dans un blanc cotonneux, on patine, on bute sur les mots ; il faut du temps pour s'adapter à cette écriture du fragment. L'autoportrait de Judith, suicidaire célibataire de trente-huit ans qui se dégotte un mari d'une façon incongrue dérange, "Judith aime les livres qui dérangent. Est-elle dérangée pour autant ?". Chaque fin de paragraphe (de deux lignes à deux pages) nous laisse dans une impasse - question sans réponse, événement malheureux - ou au bord du gouffre, de l'inavouable. Anne-Sylvie Sprenger parvient ainsi au paradoxe d'une forme à la fois libre - que de silences et de pages blanches offerts à l'imagination - et contraignante - la fin des fragments est brusquement imposée. Contraignante aussi par sa poéticité - rythmes, rimes et leitmotiv se font entendre. En effet ce livre est profondément sonore - on entend la mère et les soeurs de Paul caqueter, crailler, et les différentes longueurs des paragraphes et fragments semblent figurer les pulsations du coeur de Judith. On manque de s'engluer avec Judith dans le brouillard de la ville de B, seule la chute finale redore l'impression mitigée laissée par la lecture. (Intriguée mais pas totalement conquise)
On avance dans un blanc cotonneux, on patine, on bute sur les mots ; il faut du temps pour s'adapter à cette écriture du fragment. L'autoportrait de Judith, suicidaire célibataire de trente-huit ans qui se dégotte un mari d'une façon incongrue dérange, "Judith aime les livres qui dérangent. Est-elle dérangée pour autant ?". Chaque fin de paragraphe (de deux lignes à deux pages) nous laisse dans une impasse - question sans réponse, événement malheureux - ou au bord du gouffre, de l'inavouable. Anne-Sylvie Sprenger parvient ainsi au paradoxe d'une forme à la fois libre - que de silences et de pages blanches offerts à l'imagination - et contraignante - la fin des fragments est brusquement imposée. Contraignante aussi par sa poéticité - rythmes, rimes et leitmotiv se font entendre. En effet ce livre est profondément sonore - on entend la mère et les soeurs de Paul caqueter, crailler, et les différentes longueurs des paragraphes et fragments semblent figurer les pulsations du coeur de Judith. On manque de s'engluer avec Judith dans le brouillard de la ville de B, seule la chute finale redore l'impression mitigée laissée par la lecture. (Intriguée mais pas totalement conquise)
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