Autoportrait à : Performer les identités relationnelles. J/e tu iels nous

Par : Patricia Allio, Florian Gaité
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-490487-26-4
  • EAN9782490487264
  • Date de parution22/09/2025
  • ÉditeurEditions Autonomes

Résumé

Cet ouvrage explore le geste d'écriture " l'Autoportrait à " et la notion d'identité relationnelle. Tous deux reposent sur l'idée que l'autre est constitutif du soi : nous ne sommes jamais autonomes mais traversé·es par autrui, dans une identité plurielle, hybride et mouvante. Cette conception remet en cause le modèle de l'ego autonome et place l'altérité au coeur même de l'autoréférentialité et de l'autoreprésentation, en particulier dans les arts vivants.La formule " Autoportrait à ", à la fois impropre et paradoxale, crée un langage singulier où la relation devient principe fondateur.
Elle interroge : " à qui ? à quoi ? ", rappelant que chaque autoportrait inclut l'autre. Dans le champ artistique, cela implique de considérer la scène comme un lieu où se manifeste et s'accomplit la dimension sociale de l'identité, non comme représentation close mais comme processus collectif et relationnel.Les propositions artistiques réunies invitent à s'affranchir d'une vision exclusive du soi, à déconstruire les positions de surplomb et à reconnaître l'altérité en chacun·e.
Par elles, il devient possible de questionner les rhétoriques identitaires, l'individualisme ou la toute-puissance de l'auteur, et d'ouvrir à une horizontalité où spectateur·ices et artistes partagent un même espace de co-construction.Cette recherche s'inscrit dans une tradition critique (Lacan, Levinas, Derrida, Goffman, Butler, Glissant, Anzaldúa, Munoz) qui déconstruit l'identité occidentale autosuffisante et affirme la subjectivité comme relation.
Face à la montée des discours nationalistes ou essentialistes, la reconnaissance de l'identité relationnelle devient une urgence politique : performer cette identité, c'est affirmer une production de soi fondée sur la différence et la pluralité, en résonance avec les pensées transféministes, antivalidistes ou décoloniales.Les Rencontres ICE prolongent cette dynamique en plaçant la marge au centre, selon l'expression de bell hooks.
Elles rappellent la fonction sociale et démocratique de l'art, non pour apporter des réponses définitives mais pour ouvrir des pistes prospectives : spectacles, conférences performées, interventions in situ, micro-performances, ateliers ou lectures élargissent le répertoire des pratiques.Autoportrait aux nous : revalorisation des identités exclues ou colonisées, réécriture de récits collectifs.Autoportrait aux iels : stratégies queer et dissidentes du genre, hors des normes hétéronormatives.Autoportrait aux tu : nouvelles parentés amicales, adelphiques, sororales.Autoportrait aux j/e : écarts à soi et émergence d'identités singulières et mutantes." L'Autoportrait à " ne se contente pas de décrire : il agit.
Par sa performativité, il relie vie et art, révélant un continuum où l'identité relationnelle n'est pas seulement représentée mais produite. L'art devient ainsi un vecteur de transformation politique, esthétique et sociale, ouvrant à de nouveaux modes de coexistence.
Cet ouvrage explore le geste d'écriture " l'Autoportrait à " et la notion d'identité relationnelle. Tous deux reposent sur l'idée que l'autre est constitutif du soi : nous ne sommes jamais autonomes mais traversé·es par autrui, dans une identité plurielle, hybride et mouvante. Cette conception remet en cause le modèle de l'ego autonome et place l'altérité au coeur même de l'autoréférentialité et de l'autoreprésentation, en particulier dans les arts vivants.La formule " Autoportrait à ", à la fois impropre et paradoxale, crée un langage singulier où la relation devient principe fondateur.
Elle interroge : " à qui ? à quoi ? ", rappelant que chaque autoportrait inclut l'autre. Dans le champ artistique, cela implique de considérer la scène comme un lieu où se manifeste et s'accomplit la dimension sociale de l'identité, non comme représentation close mais comme processus collectif et relationnel.Les propositions artistiques réunies invitent à s'affranchir d'une vision exclusive du soi, à déconstruire les positions de surplomb et à reconnaître l'altérité en chacun·e.
Par elles, il devient possible de questionner les rhétoriques identitaires, l'individualisme ou la toute-puissance de l'auteur, et d'ouvrir à une horizontalité où spectateur·ices et artistes partagent un même espace de co-construction.Cette recherche s'inscrit dans une tradition critique (Lacan, Levinas, Derrida, Goffman, Butler, Glissant, Anzaldúa, Munoz) qui déconstruit l'identité occidentale autosuffisante et affirme la subjectivité comme relation.
Face à la montée des discours nationalistes ou essentialistes, la reconnaissance de l'identité relationnelle devient une urgence politique : performer cette identité, c'est affirmer une production de soi fondée sur la différence et la pluralité, en résonance avec les pensées transféministes, antivalidistes ou décoloniales.Les Rencontres ICE prolongent cette dynamique en plaçant la marge au centre, selon l'expression de bell hooks.
Elles rappellent la fonction sociale et démocratique de l'art, non pour apporter des réponses définitives mais pour ouvrir des pistes prospectives : spectacles, conférences performées, interventions in situ, micro-performances, ateliers ou lectures élargissent le répertoire des pratiques.Autoportrait aux nous : revalorisation des identités exclues ou colonisées, réécriture de récits collectifs.Autoportrait aux iels : stratégies queer et dissidentes du genre, hors des normes hétéronormatives.Autoportrait aux tu : nouvelles parentés amicales, adelphiques, sororales.Autoportrait aux j/e : écarts à soi et émergence d'identités singulières et mutantes." L'Autoportrait à " ne se contente pas de décrire : il agit.
Par sa performativité, il relie vie et art, révélant un continuum où l'identité relationnelle n'est pas seulement représentée mais produite. L'art devient ainsi un vecteur de transformation politique, esthétique et sociale, ouvrant à de nouveaux modes de coexistence.