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Un jour de l’hiver 1953, un imprimeur-éditeur munichois, en écoutant l’un de ses techniciens
raconter sa vie de prisonnier en Russie, son évasion et sa folle errance à travers la Sibérie, lui
suggère d’en faire un livre. L’homme ne s’en sentant pas capable, c’est le romancier Josef Martin
Bauer, captivé par l’histoire inimaginable de cet inconnu, qui s’en charge. Clemens Forell, soldat allemand enrôlé sous la bannière du Reich, est capturé en août 1945 par l’Armée Rouge et se voit refuser le statut de prisonnier de guerre.
Il écope d’une condamnation à vingt ans de bagne dans les mines au-delà de la Kolyma, près du détroit de Béring d’où il s’évadera après trois longues années passées sous terre, dans des conditions effroyables. Il entamera alors une odyssée terrestre ahurissante, faite de rencontres, d’endurance, de douleurs et de solidarité. Ironie de l’histoire, ce soldat du Reich trouvera son salut près de la frontière iranienne, après avoir été aidé par des orpailleurs criminels ou des éleveurs de rennes, chez un Juif allemand.
Trois ans et deux mois de fuite, quatorze mille kilomètres ! Clemens Forell, dans le plus renversant de ses paradoxes, épuisé, finira par vouer à cette Sibérie qui l’aura tant fait souffrir, un amour sans mesure. Il en aura reçu le plus incompréhensible des cadeaux : la vie.
Survivre en Sibérie
Soldat Allemand, fait prisonnier par les Russes et condamné à 25 ans de camp de travail dans une mine de plomb Josef, après 3 ans de captivité s'évade enfin.
Si la description des conditions de vie dans ce goulag n'étonnera aucun des lecteurs d'aventures similaires,le récit de l'évasion et surtout les 4 ans d'errance dans une sibérie qu'on croirait déserte et hostile est tout à fait passionnant. La Sibérie est déserte et hostile l'été, peuplée et accueillante l'hiver où toute l'activité des sibériens se concentre. Une grande épopée qui conduit son héros à la liberté.