Aurès, 1935 - Photographies de Thérèse Rivière et Germaine Tillion - Grand Format

Philippe Saurel

(Préfacier)

,

Sonia Kerangueven

(Préfacier)

Note moyenne 
Christian Phéline - Aurès, 1935 - Photographies de Thérèse Rivière et Germaine Tillion.
Fin 1934, deux jeunes chercheuses, Thérèse Rivière (1901-1970) et Germaine Tillion (1907-2008), se voient confier par le musée d'ethnographie du Trocadéro... Lire la suite
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Résumé

Fin 1934, deux jeunes chercheuses, Thérèse Rivière (1901-1970) et Germaine Tillion (1907-2008), se voient confier par le musée d'ethnographie du Trocadéro - devenu peu après le musée de l'Homme - une mission d'étude qui les conduit pour plusieurs années dans l'Aurès. Situé dans l'Est algérien, à la lisière du Sahara, ce massif montagneux abrite alors quelque 60 000 Chaouia, population berbère qui conserve son ancienne économie agropastorale.
Armées d'un Leica et d'un Rolleiflex, les deux femmes y prennent plusieurs milliers de photographies qui poursuivent et renouvellent une tradition déjà longue de la représentation aurésienne. S'y ajoute un film tourné par Thérèse Rivière en 1936. Disparus avec la déportation de Germaine Tillion, en 1942, et le long enfermement hospitalier subi par Thérèse Rivière à partir de 1948, ces documents ont été redécouverts au début des années 2000.
Cet ouvrage présente une sélection de 120 photographies dévoilant le rapport particulier établi par chacune des observatrices avec leur sujet : l'une - Thérèse Rivière -, plutôt "ethnographe" de terrain et très empathique dans son approche des Aurésiens ; la seconde - Germaine Tillion -, davantage "ethnologue" et plus portée à la distanciation théorique. Ces images nous donnent à voir une société aujourd'hui disparue, ses rapports à la présence coloniale, et la tension singulière avec laquelle elle se livre au regard des deux ethnographes.
Elles révèlent aussi le ressort affectif et visuel inconscient qui souvent semble détourner les observatrices d'un protocole purement documentaire. Sans oublier l'intention première de ces images, Christian Phéline, dans son texte, les situe dans un moment précis de la pratique ethnographique et les replace dans une histoire tant esthétique que sociale du médium photographique.

Caractéristiques

  • Date de parution
    07/02/2018
  • Editeur
    Coédition Hazan/Ville de Montpellier
  • ISBN
    978-2-7541-1440-0
  • EAN
    9782754114400
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    144 pages
  • Poids
    0.77 Kg
  • Dimensions
    27,1 cm × 24,0 cm × 1,5 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Christian Phéline

Ayant longtemps exercé des responsabilités dans l'administration de la culture et des médias, Christian Phéline est l'auteur de L'Image accusatrice (Cahiers de la photographie, 1985), essai sur les origines de la photographie signalétique et du portrait ethnographique. Lié à l'Algérie par sa famille depuis plusieurs générations et y ayant travaillé comme coopérant peu après l'indépendance, il a publié plusieurs ouvrages sur la société coloniale, notamment Les Avocats "indigènes" dans l'Alger coloniale (Riveneuve, 2016).
Il a également co-écrit, avec Agnès Spiquel, Camus, militant communiste : Alger 1935-1937 (Gallimard, 2017).

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