Le rythme n'est pas ce simple métronome du devenir auquel on l'identifie souvent. N'est véritablement rythmé qu'un processus s'organisant spontanément par impulsions successives, comme le suggère si puissamment la danse. Alternant tensions et détentes, efforts et repos, élans et retombées, une telle souplesse caractérise la vie. Qu'on perde le rythme, comme dans certaines maladies psychiques, et c'est toute l'existence qui en est déséquilibrée. Bien loin de n'être qu'une manifestation de la vie, le rythme est donc l'expression même de son principe, c'est-à-dire de sa vitalité.
Le rythme n'est pas ce simple métronome du devenir auquel on l'identifie souvent. N'est véritablement rythmé qu'un processus s'organisant spontanément par impulsions successives, comme le suggère si puissamment la danse. Alternant tensions et détentes, efforts et repos, élans et retombées, une telle souplesse caractérise la vie. Qu'on perde le rythme, comme dans certaines maladies psychiques, et c'est toute l'existence qui en est déséquilibrée. Bien loin de n'être qu'une manifestation de la vie, le rythme est donc l'expression même de son principe, c'est-à-dire de sa vitalité.