Au plus près des âmes et des corps. Une histoire intime des catholiques au XIXe siècle
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- Nombre de pages364
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.44 kg
- Dimensions13,4 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-13-080919-7
- EAN9782130809197
- Date de parution10/04/2019
- ÉditeurPUF
Résumé
Depuis l'avènement et le développement de la psychologie, les sociétés contemporaines ont compris les vertus thérapeutiques de la parole, du récit de soi à un autre. Dès le XIXe siècle cependant, des hommes et des femmes ont pour habitude de livrer le récit de leur vie personnelle à un directeur de conscience à qui l'on confie ses tourments intimes. On évoque avec lui ce dont on ne peut parler ailleurs : les secrets de l'âme et du corps.
De son côté, le directeur doit guider sur la voie du progrès moral. Bien loin cependant de toujours se soumettre à cette exigence de progrès, hommes et femmes dirigés y voient une occasion de parler d'eux-mêmes et de s'observer, d'ouvrir une " chambre à soi " : les femmes y content les pesanteurs de la vie conjugale et domestique, les hommes leur difficulté à remplir leurs devoirs : se marier, entretenir une famille.
Préoccupations morales et spirituelles, inquiétudes existentielles, désirs de liberté se lisent dans ces lettres qui portent bien souvent la mention " à brûler ".
De son côté, le directeur doit guider sur la voie du progrès moral. Bien loin cependant de toujours se soumettre à cette exigence de progrès, hommes et femmes dirigés y voient une occasion de parler d'eux-mêmes et de s'observer, d'ouvrir une " chambre à soi " : les femmes y content les pesanteurs de la vie conjugale et domestique, les hommes leur difficulté à remplir leurs devoirs : se marier, entretenir une famille.
Préoccupations morales et spirituelles, inquiétudes existentielles, désirs de liberté se lisent dans ces lettres qui portent bien souvent la mention " à brûler ".
Depuis l'avènement et le développement de la psychologie, les sociétés contemporaines ont compris les vertus thérapeutiques de la parole, du récit de soi à un autre. Dès le XIXe siècle cependant, des hommes et des femmes ont pour habitude de livrer le récit de leur vie personnelle à un directeur de conscience à qui l'on confie ses tourments intimes. On évoque avec lui ce dont on ne peut parler ailleurs : les secrets de l'âme et du corps.
De son côté, le directeur doit guider sur la voie du progrès moral. Bien loin cependant de toujours se soumettre à cette exigence de progrès, hommes et femmes dirigés y voient une occasion de parler d'eux-mêmes et de s'observer, d'ouvrir une " chambre à soi " : les femmes y content les pesanteurs de la vie conjugale et domestique, les hommes leur difficulté à remplir leurs devoirs : se marier, entretenir une famille.
Préoccupations morales et spirituelles, inquiétudes existentielles, désirs de liberté se lisent dans ces lettres qui portent bien souvent la mention " à brûler ".
De son côté, le directeur doit guider sur la voie du progrès moral. Bien loin cependant de toujours se soumettre à cette exigence de progrès, hommes et femmes dirigés y voient une occasion de parler d'eux-mêmes et de s'observer, d'ouvrir une " chambre à soi " : les femmes y content les pesanteurs de la vie conjugale et domestique, les hommes leur difficulté à remplir leurs devoirs : se marier, entretenir une famille.
Préoccupations morales et spirituelles, inquiétudes existentielles, désirs de liberté se lisent dans ces lettres qui portent bien souvent la mention " à brûler ".