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Nos pères, la plupart, en tout cas, ne décrocheront pas la médaille du meilleur papa ! Il y aurait tellement à dire, à leur dire. Mais ils étaient presque tous, pour des raisons diverses, inaccessibles. Nous avons voulu, avec ces témoignages de femmes et d'hommes, apporter notre contribution à un débat que peu ont le courage d'aborder : celui du père martiniquais. Les personnes qui ont accepté d'écrire ont entre trente et soixante-cinq ans.
Ce sont des sportifs, oeuvrant dans des associations, des enseignants, une infirmière, un principal de collège à la retraite, des artistes, une cuisinière, une inspectrice de l'éducation, un bibliothécaire, tous martiniquais. Aucune contrainte n'a été imposée, chacun a été libre de la forme et de la longueur de son propos. Certains ont été prolixes, d'autres brefs. [un a écrit de la poésie, les autres ont choisi la prose.
Ils nous ont livré des témoignages effarants et ont confirmé pour la plupart ce que nous avions déjà constaté : le père martiniquais est transparent comme la bouteille de rhum blanc présente par son inévitable transparence.