Au mépris du corps des femmes. Le scandale des implants Essure

Par : Jacqueline Maurette, Delphine Bauer
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages157
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.186 kg
  • Dimensions13,4 cm × 20,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7082-5374-2
  • EAN9782708253742
  • Date de parution20/10/2022
  • CollectionSCIENCES HUM HC
  • ÉditeurEditions de l'Atelier

Résumé

Lancés sur le marché en 2002 et proposés aux femmes souhaitant s'orienter vers une contraception définitive, les implants Essure, alternative à la ligature des trompes, sont de simples ressorts dont la pose s'effectue en 10 minutes, sans anesthésie, dans le cabinet du médecin. Tellement facile... Et pourtant ces petits morceaux de métal ont ravagé la vie de dizaines de milliers de femmes, en France et dans le monde.
Fatigues intenses, douleurs chroniques, hémorragies, troubles musculosquelettiques, cardiovasculaires, ou du système nerveux... Leur quotidien est devenu un enfer. Autorisé en Europe grâce à un procédé de marquage particulièrement laxiste, l'implant Essure est retiré de la vente en 2017, au terme d'une saga où se mêlent dénis corporatistes, conflits d'intérêts et défaillances des autorités sanitaires...
En France, aujourd'hui, 23 000 femmes ont déjà été obligées de se faire retirer ces implants au prix de mutilations violentes. Et, souvent, sans que leur santé ne s'améliore. Tandis que Bayer a indemnisé " à l'amiable " 39 000 patientes américaines pour un montant de 1,6 milliard de dollars, en France, le volet judiciaire s'ouvre enfin, avec des plaintes au pénal. Parmi les plaignantes, d'Anne-Cécile Groléas, implantée en 2013, dont la parole scande les chapitres, offrant une voix à la souffrance de toutes ces victimes.
Menée par deux journalistes indépendantes, cette enquête implacable révèle l'incurie et la corruption en cause dans cette affaire, et met en lumière les raisons pour lesquelles, bien trop souvent, les principales victimes des maltraitances et scandales sanitaires sont les femmes.
Lancés sur le marché en 2002 et proposés aux femmes souhaitant s'orienter vers une contraception définitive, les implants Essure, alternative à la ligature des trompes, sont de simples ressorts dont la pose s'effectue en 10 minutes, sans anesthésie, dans le cabinet du médecin. Tellement facile... Et pourtant ces petits morceaux de métal ont ravagé la vie de dizaines de milliers de femmes, en France et dans le monde.
Fatigues intenses, douleurs chroniques, hémorragies, troubles musculosquelettiques, cardiovasculaires, ou du système nerveux... Leur quotidien est devenu un enfer. Autorisé en Europe grâce à un procédé de marquage particulièrement laxiste, l'implant Essure est retiré de la vente en 2017, au terme d'une saga où se mêlent dénis corporatistes, conflits d'intérêts et défaillances des autorités sanitaires...
En France, aujourd'hui, 23 000 femmes ont déjà été obligées de se faire retirer ces implants au prix de mutilations violentes. Et, souvent, sans que leur santé ne s'améliore. Tandis que Bayer a indemnisé " à l'amiable " 39 000 patientes américaines pour un montant de 1,6 milliard de dollars, en France, le volet judiciaire s'ouvre enfin, avec des plaintes au pénal. Parmi les plaignantes, d'Anne-Cécile Groléas, implantée en 2013, dont la parole scande les chapitres, offrant une voix à la souffrance de toutes ces victimes.
Menée par deux journalistes indépendantes, cette enquête implacable révèle l'incurie et la corruption en cause dans cette affaire, et met en lumière les raisons pour lesquelles, bien trop souvent, les principales victimes des maltraitances et scandales sanitaires sont les femmes.