Luba Jurgenson est maître de conférences à Paris-Sorbonne en littérature russe, membre du Circe (Centre interdisciplinaire de recherches centre-européennes) et codirectrice (avec Alexandre Prstojevic) du séminaire « Récit, Fiction, Histoire » à lEHESS (CRAL). Son travail porte sur la représentation littéraire des violences extrêmes, essentiellement nazies et soviétiques.
Prix Valery Larbaud
Au lieu du péril. Récit d'une vie entre deux langues
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- Nombre de pages121
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.168 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-86432-768-4
- EAN9782864327684
- Date de parution18/09/2014
- ÉditeurVerdier éditions
Résumé
"Le bilinguisme attend son chroniqueur, un chroniqueur terre à terre, qui suivra pas à pas les indices corporels du décentrement. C'est la tâche que je me donne ici : traquer les signes physiques, le tracé palpable de cet hébergement réciproque. Il s'agit donc d'un reportage. Mais la matière que je cherche à décrire est également celle dont je me sers pour la décrire. Le musicien vous parlera de son instrument, le tailleur, l'ébéniste, le cordonnier, le jardinier, le marin - tous auront des choses à raconter en rapport avec leurs outils et la matière qu'ils travaillent.
Pour l'écrivain, l'outil et la matière sont une seule et même chose. J'ai dit outil. Il s'agit bien sûr d'une illusion d'optique. On croit se servir de la langue comme on croit que le soleil tourne autour de la terre. En réalité, elle se sert de nous pour vivre et évoluer. Nous sommes son instrument et elle nous façonne en se laissant façonner par nous." Ce livre n'est pas un retour sur soi, mais une coupe transversale qui se dit la plupart du temps en récits, en anecdotes - en situations.
Il s'ouvre sur le témoignage d'une expérience singulière, en montagne, qui s'achève sur un constat : Au lieu du péril croît aussi ce qui sauve.
Pour l'écrivain, l'outil et la matière sont une seule et même chose. J'ai dit outil. Il s'agit bien sûr d'une illusion d'optique. On croit se servir de la langue comme on croit que le soleil tourne autour de la terre. En réalité, elle se sert de nous pour vivre et évoluer. Nous sommes son instrument et elle nous façonne en se laissant façonner par nous." Ce livre n'est pas un retour sur soi, mais une coupe transversale qui se dit la plupart du temps en récits, en anecdotes - en situations.
Il s'ouvre sur le témoignage d'une expérience singulière, en montagne, qui s'achève sur un constat : Au lieu du péril croît aussi ce qui sauve.
"Le bilinguisme attend son chroniqueur, un chroniqueur terre à terre, qui suivra pas à pas les indices corporels du décentrement. C'est la tâche que je me donne ici : traquer les signes physiques, le tracé palpable de cet hébergement réciproque. Il s'agit donc d'un reportage. Mais la matière que je cherche à décrire est également celle dont je me sers pour la décrire. Le musicien vous parlera de son instrument, le tailleur, l'ébéniste, le cordonnier, le jardinier, le marin - tous auront des choses à raconter en rapport avec leurs outils et la matière qu'ils travaillent.
Pour l'écrivain, l'outil et la matière sont une seule et même chose. J'ai dit outil. Il s'agit bien sûr d'une illusion d'optique. On croit se servir de la langue comme on croit que le soleil tourne autour de la terre. En réalité, elle se sert de nous pour vivre et évoluer. Nous sommes son instrument et elle nous façonne en se laissant façonner par nous." Ce livre n'est pas un retour sur soi, mais une coupe transversale qui se dit la plupart du temps en récits, en anecdotes - en situations.
Il s'ouvre sur le témoignage d'une expérience singulière, en montagne, qui s'achève sur un constat : Au lieu du péril croît aussi ce qui sauve.
Pour l'écrivain, l'outil et la matière sont une seule et même chose. J'ai dit outil. Il s'agit bien sûr d'une illusion d'optique. On croit se servir de la langue comme on croit que le soleil tourne autour de la terre. En réalité, elle se sert de nous pour vivre et évoluer. Nous sommes son instrument et elle nous façonne en se laissant façonner par nous." Ce livre n'est pas un retour sur soi, mais une coupe transversale qui se dit la plupart du temps en récits, en anecdotes - en situations.
Il s'ouvre sur le témoignage d'une expérience singulière, en montagne, qui s'achève sur un constat : Au lieu du péril croît aussi ce qui sauve.