Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Bien sûr, on prétend écrire à ses amis " au fil de la plume ". Mais qu'en est-il vraiment ? Les auteurs portugais, brésiliens ou africains d'expression...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 5 octobre
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Résumé
Bien sûr, on prétend écrire à ses amis " au fil de la plume ". Mais qu'en est-il vraiment ? Les auteurs portugais, brésiliens ou africains d'expression portugaise dont il est question dans ce volume ne sont pas dupes de l'apparente improvisation du style épistolaire. Ils en usent au contraire avec beaucoup de souplesse et d'habileté dans leurs œuvres en prose ou en vers, qu'il s'agisse d'authentiques missives ou d'épîtres imaginaires. La lettre-dédicace du mathématicien Vernier, adressée à la princesse qu'a épousée l'ancien vice-roi du Portugal, présente une invention scientifique ; le poète Bocage ose inventer en plein XVIIIe siècle deux jeunes correspondantes éblouies par la découverte de la sexualité ; Lidia Jorge construit un roman autour d'étranges échanges épistolaires. Le mozambicain Mia Couto fait de l'unique lettre d'un fils à sa mère un trait d'union magique. On voit aussi comment deux anthropologues passionnés par le Brésil livrent leurs motivations et leurs drames intimes dans les lettres qu'ils s'adressent ; en revanche, Carlos Drummond de Andrade, fils respectueux, conserve une étonnante réserve lorsqu'il écrit à sa mère ; quant à João Guimarães Rosa, il collabore à la traduction de ses propres œuvres grâce aux indications qu'il envoie à ses traducteurs ; Ariano Suassuna rénove la tradition de l'épître en vers pour
évoquer la mort ; Raduan Nassar lui, compose toute une histoire sous la forme d'une lettre de rupture ; Ana Cristina César s'inspire d'un poème de Baudelaire pour écrire une magnifique " Lettre de Paris ". Ainsi, on voit que l'épistolaire ne cesse de nourrir la création dans tous les domaines, et de révéler ainsi la pensée profonde des créateurs.