Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
De Paul Leppin (1878-1945), citoyen de Prague comme Kafka, Max Brod n'hésite pas à proclamer que certains de ses romans peuvent être sans honte comparés...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
De Paul Leppin (1878-1945), citoyen de Prague comme Kafka, Max Brod n'hésite pas à proclamer que certains de ses romans peuvent être sans honte comparés à ceux de l'auteur du Château : " Il fut une myrte de Baudelaire germano-tchèque Mais privé de tout espoir de rédemption ". Récemment redécouvert en Allemagne après un long purgatoire, Leppin commence aujourd'hui seulement à être traduit (Marche dans les ténèbres. Phébus, 2001). Achevé au début des années trente (probablement en 1932), d'abord intitulé Der Untergang - titre qui évoque la chute, le cheminement dans quelque sous-sol dostoïevskien - et d'ailleurs sous-titré (provisoirement) " Roman d'un possédé ", le présent récit ne sera publié qu'en 1984 (sous le titre Blaugast ) et la critique saluera sa violente modernité. Un homme livra à la nuit ne laisse dévoyer par un ancien condisciple qui prétend étudier la science de la dégradation, la " biologie du dépérissement ". Ce dernier le confie à une femme qui, non contente de vendre sen charmes, s'ingénie à maintenir ses amants dans un état de complet asservissement érotique. La victime, cette fois, débordée par ses propres souvenirs (une adolescence pervertie par la honte), finira - ou manquera de finir - dans la plus basse abjection : celle de l'exhibitionniste payé quatre sous pour simuler dans des bouges les gestes d'un désir réduit à la pure (ou la pire) obscénité. Dommage que Freud n'ait pas eu le temps de lire ce livre resté longtemps sous le boisseau.