Attends-moi au ciel, Capitaine, De Jorge Enrique Botero
Comme toujours aux éditions Marchialy, on s’immerge, on s’imprègne. On s’insère au cœur d’une certaine réalité.
Incursion dans la Colombie des années 90. Pays embrumé dans les vapes d’une guerre fratricide. D’un côté, les guérilleros et guérilleras des FARC, de l’autre l’armée et au milieu le peuple qui compte ses morts.
Pour nous parler de ce moment, de cette époque, l’auteur sort de son chapeau un personnage très haut en couleur, extravagant, superbement iconoclaste : Manzana. Jeune homme, homosexuel,
travesti, qui ne rêve que d’une chose : se faire implanter une paire de seins. Jeune homme ayant trainé ses guêtres sur les trottoirs de Bogota. Jeune homme dynamité par son désir d’aimer et d’être aimé, fougueux et certainement romantique. Renié par son père, soutenu par sa mère, il se retrouve engagé dans l’armée. Très vite, fait prisonnier des FARC. Strass, paillettes et drogues en tous genres ont été remplacés par la moiteur de la jungle, la violence des hommes et la sale condition d’otage.
Manzana est un irréductible cœur transi d’amour. Il tombe sous le charme de son capitaine, raide dingue. Parce qu’il est fougueux, prêt à tout donner pour l’amour, son cœur, son corps, son âme, il libère ses liens pour des liens plus forts encore.
Mais l’amour, dans ces conditions est impossible, intolérable (même si le capitaine, éloigné de sa famille, cède à l’impulsion du sexe), donné aussi vite que repris.
Attends-moi au ciel, Capitaine, est une enquête romancée fiévreuse, violente et délirante. Loin des romans de guerre traditionnels et des reportages minutieux, c’est une folie furieuse où le glamour des romances à l’eau de feu côtoie la puanteur d’un pays qui respecte si peu la voix d’un peuple exsangue.
C’est se retrouver sous les bombes à regarder sous les jupes des hommes.
Electrique et forcené !
Attends-moi au ciel, capitaine !
Attends-moi au ciel, Capitaine, De Jorge Enrique Botero
Comme toujours aux éditions Marchialy, on s’immerge, on s’imprègne. On s’insère au cœur d’une certaine réalité.
Incursion dans la Colombie des années 90. Pays embrumé dans les vapes d’une guerre fratricide. D’un côté, les guérilleros et guérilleras des FARC, de l’autre l’armée et au milieu le peuple qui compte ses morts.
Pour nous parler de ce moment, de cette époque, l’auteur sort de son chapeau un personnage très haut en couleur, extravagant, superbement iconoclaste : Manzana. Jeune homme, homosexuel, travesti, qui ne rêve que d’une chose : se faire implanter une paire de seins. Jeune homme ayant trainé ses guêtres sur les trottoirs de Bogota. Jeune homme dynamité par son désir d’aimer et d’être aimé, fougueux et certainement romantique. Renié par son père, soutenu par sa mère, il se retrouve engagé dans l’armée. Très vite, fait prisonnier des FARC. Strass, paillettes et drogues en tous genres ont été remplacés par la moiteur de la jungle, la violence des hommes et la sale condition d’otage.
Manzana est un irréductible cœur transi d’amour. Il tombe sous le charme de son capitaine, raide dingue. Parce qu’il est fougueux, prêt à tout donner pour l’amour, son cœur, son corps, son âme, il libère ses liens pour des liens plus forts encore.
Mais l’amour, dans ces conditions est impossible, intolérable (même si le capitaine, éloigné de sa famille, cède à l’impulsion du sexe), donné aussi vite que repris.
Attends-moi au ciel, Capitaine, est une enquête romancée fiévreuse, violente et délirante. Loin des romans de guerre traditionnels et des reportages minutieux, c’est une folie furieuse où le glamour des romances à l’eau de feu côtoie la puanteur d’un pays qui respecte si peu la voix d’un peuple exsangue.
C’est se retrouver sous les bombes à regarder sous les jupes des hommes.
Electrique et forcené !