Attends - moi au ciel, capitaine !

Par : Jorge Enrique Botero
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.224 kg
  • Dimensions13,5 cm × 19,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN979-10-95582-36-6
  • EAN9791095582366
  • Date de parution15/03/2018
  • ÉditeurMarchialy
  • TraducteurElvine Boura-Dumont

Résumé

Jorge Enrique Botero part à la recherche d'une légende vivante : un militaire travesti prisonnier des FARC. Manzana est un jeune homosexuel colombien qui profite des joies de la nuit à Cali jusqu'à ce que son père le fasse enrôler dans l'armée. Dans la jungle, il se retrouve à lutter contre la guérilla, avec entre les mains une arme qu'il sait à peine faire fonctionner. Mais la situation change radicalement lorsque l'unité de Manzana se retrouve prisonnière des FARC.
En captivité, les habitudes s'installent, et les préjugés et la violence des militaires n'empêchent pas le jeune Manzana de tomber éperdument amoureux de son capitaine. Entre bombardement, lit d'infirmerie et rêves d'évasion, Botero nous livre dans une écriture précise et poétique une histoire d'amour étonnante qui se déroule bien loin des moeurs conservatrices de la société colombienne des années 1990.
Jorge Enrique Botero part à la recherche d'une légende vivante : un militaire travesti prisonnier des FARC. Manzana est un jeune homosexuel colombien qui profite des joies de la nuit à Cali jusqu'à ce que son père le fasse enrôler dans l'armée. Dans la jungle, il se retrouve à lutter contre la guérilla, avec entre les mains une arme qu'il sait à peine faire fonctionner. Mais la situation change radicalement lorsque l'unité de Manzana se retrouve prisonnière des FARC.
En captivité, les habitudes s'installent, et les préjugés et la violence des militaires n'empêchent pas le jeune Manzana de tomber éperdument amoureux de son capitaine. Entre bombardement, lit d'infirmerie et rêves d'évasion, Botero nous livre dans une écriture précise et poétique une histoire d'amour étonnante qui se déroule bien loin des moeurs conservatrices de la société colombienne des années 1990.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Attends-moi au ciel, capitaine !
Attends-moi au ciel, Capitaine, De Jorge Enrique Botero Comme toujours aux éditions Marchialy, on s’immerge, on s’imprègne. On s’insère au cœur d’une certaine réalité. Incursion dans la Colombie des années 90. Pays embrumé dans les vapes d’une guerre fratricide. D’un côté, les guérilleros et guérilleras des FARC, de l’autre l’armée et au milieu le peuple qui compte ses morts. Pour nous parler de ce moment, de cette époque, l’auteur sort de son chapeau un personnage très haut en couleur, extravagant, superbement iconoclaste : Manzana. Jeune homme, homosexuel, travesti, qui ne rêve que d’une chose : se faire implanter une paire de seins. Jeune homme ayant trainé ses guêtres sur les trottoirs de Bogota. Jeune homme dynamité par son désir d’aimer et d’être aimé, fougueux et certainement romantique. Renié par son père, soutenu par sa mère, il se retrouve engagé dans l’armée. Très vite, fait prisonnier des FARC. Strass, paillettes et drogues en tous genres ont été remplacés par la moiteur de la jungle, la violence des hommes et la sale condition d’otage. Manzana est un irréductible cœur transi d’amour. Il tombe sous le charme de son capitaine, raide dingue. Parce qu’il est fougueux, prêt à tout donner pour l’amour, son cœur, son corps, son âme, il libère ses liens pour des liens plus forts encore. Mais l’amour, dans ces conditions est impossible, intolérable (même si le capitaine, éloigné de sa famille, cède à l’impulsion du sexe), donné aussi vite que repris. Attends-moi au ciel, Capitaine, est une enquête romancée fiévreuse, violente et délirante. Loin des romans de guerre traditionnels et des reportages minutieux, c’est une folie furieuse où le glamour des romances à l’eau de feu côtoie la puanteur d’un pays qui respecte si peu la voix d’un peuple exsangue. C’est se retrouver sous les bombes à regarder sous les jupes des hommes. Electrique et forcené !
Attends-moi au ciel, Capitaine, De Jorge Enrique Botero Comme toujours aux éditions Marchialy, on s’immerge, on s’imprègne. On s’insère au cœur d’une certaine réalité. Incursion dans la Colombie des années 90. Pays embrumé dans les vapes d’une guerre fratricide. D’un côté, les guérilleros et guérilleras des FARC, de l’autre l’armée et au milieu le peuple qui compte ses morts. Pour nous parler de ce moment, de cette époque, l’auteur sort de son chapeau un personnage très haut en couleur, extravagant, superbement iconoclaste : Manzana. Jeune homme, homosexuel, travesti, qui ne rêve que d’une chose : se faire implanter une paire de seins. Jeune homme ayant trainé ses guêtres sur les trottoirs de Bogota. Jeune homme dynamité par son désir d’aimer et d’être aimé, fougueux et certainement romantique. Renié par son père, soutenu par sa mère, il se retrouve engagé dans l’armée. Très vite, fait prisonnier des FARC. Strass, paillettes et drogues en tous genres ont été remplacés par la moiteur de la jungle, la violence des hommes et la sale condition d’otage. Manzana est un irréductible cœur transi d’amour. Il tombe sous le charme de son capitaine, raide dingue. Parce qu’il est fougueux, prêt à tout donner pour l’amour, son cœur, son corps, son âme, il libère ses liens pour des liens plus forts encore. Mais l’amour, dans ces conditions est impossible, intolérable (même si le capitaine, éloigné de sa famille, cède à l’impulsion du sexe), donné aussi vite que repris. Attends-moi au ciel, Capitaine, est une enquête romancée fiévreuse, violente et délirante. Loin des romans de guerre traditionnels et des reportages minutieux, c’est une folie furieuse où le glamour des romances à l’eau de feu côtoie la puanteur d’un pays qui respecte si peu la voix d’un peuple exsangue. C’est se retrouver sous les bombes à regarder sous les jupes des hommes. Electrique et forcené !