Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La question de la littérature liée à l'entreprise coloniale présentée dans ce volume constitue une autre part importante du champ culturel, d'autant...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
La question de la littérature liée à l'entreprise coloniale présentée dans ce volume constitue une autre part importante du champ culturel, d'autant plus importante que l'on a eu trop longtemps tendance à croire qu'elle avait été la grande absente, en Belgique comme au Congo. Ainsi, l'exposé de Charles Djungu Simba K. permet de profiler les lignes de faîte de cette production. Viennent l'enrichir des contributions monographiques consacrées au Crépuscule des Ancêtres et à La Pierre de Feu de René Tonnoir, à Henri Drum, l'auteur de Ces Coloniaux, L'Étrange Baiser et Lueji ya Kondé ou à Dieudonné Mutombo, l'auteur de Victoire de l'Amour. Tout aussi singulière, significative et complémentaire, s'avère l'approche de Kasereka Kavwahirehi traitant du phénomène de la conversion culturelle. Le critique choisit de la voir s'opérer à travers un personnage qui fut par excellence celui de la modernité européenne liée aux découvertes et conquêtes de mondes nouveaux: Robinson Crusoé... Que dire ensuite des contrepoints belges d'ordre divers ? Afin de faire Histoire,il a paru opportun d'égrener des textes paraissant parfois "datés". La correspondance des Périer renvoie ainsi aux facéties chères à l'écrivain de Passage des Anges mais en dit long sur un des fantasmes coloniaux les plus significatifs, celui de l'anthropophagie. Si les poèmes de Robert Goffin montrent comment le fonctionnement du mythe et des clichés coloniaux se développe sans vision critique, les textes de Marie Gevers ou de Suzanne Lilar consacrés au grand fleuve esquissent l'appréhension du Congo par des femmes-écrivains significatives des années 1930-1980. Totalement oublié des spécialistes de Paul Lomami Tshibamba, l'entretien que nous restitue Roger Bodart ouvre une fenêtre imprévue sur ce que put être, dans certaines conditions, un dialogue interculturel belgo-africain. La publication en fac-similé des documents administratifs du voyage de Gide au Congo réserve aux lecteurs quelques surprises et, notamment sur les fantaisies orthographiques qui réinventent certains patronymes.