Arts, transversalités et questions politiques

Par : Sylvie Coëllier, Louis Dieuzayde

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  • Nombre de pages250
  • PrésentationBroché
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-85399-777-5
  • EAN9782853997775
  • Date de parution29/04/2011
  • CollectionArts
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

Les arts ne sont plus à l'ère de leur autonomie et interfèrent de nos jours les uns avec les autres ; les synergies imaginées par les avant-gardes s'appliquent désormais dans certaines pratiques, aidées en cela par les nouvelles technologies. Les transversalités franchissent ainsi la spécificité des médiums et font transhumer les définitions et les limites matérielles et symboliques de chaque art, se délivrant aussi bien de leurs techniques d'origine propres que du découpage spatio-temporel dans lequel les disciplines ancraient leur mode d'apparition.
Pour Walter Benjamin, briser les barrières de compétences entre les arts avait une fonction politique : solidarité avec d'autres producteurs, exposition analytique de l'histoire, violence dialectique, recomposition et mobilisation des forces du politique. Mais, aujourd'hui, à l'heure de l'art mondialisé, l'extension de ces hybridations épouse-t-elle une dépolitisation caractérisant notre histoire présente ? Ou au contraire, renouvelle-t-elle pertinemment les arts par de nouvelles configurations impures et vitales, inventant un travail politique sous de nouvelles formes ?
Les arts ne sont plus à l'ère de leur autonomie et interfèrent de nos jours les uns avec les autres ; les synergies imaginées par les avant-gardes s'appliquent désormais dans certaines pratiques, aidées en cela par les nouvelles technologies. Les transversalités franchissent ainsi la spécificité des médiums et font transhumer les définitions et les limites matérielles et symboliques de chaque art, se délivrant aussi bien de leurs techniques d'origine propres que du découpage spatio-temporel dans lequel les disciplines ancraient leur mode d'apparition.
Pour Walter Benjamin, briser les barrières de compétences entre les arts avait une fonction politique : solidarité avec d'autres producteurs, exposition analytique de l'histoire, violence dialectique, recomposition et mobilisation des forces du politique. Mais, aujourd'hui, à l'heure de l'art mondialisé, l'extension de ces hybridations épouse-t-elle une dépolitisation caractérisant notre histoire présente ? Ou au contraire, renouvelle-t-elle pertinemment les arts par de nouvelles configurations impures et vitales, inventant un travail politique sous de nouvelles formes ?