Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" La qualité la plus frappante des arts primitifs, commune à tous, est leur intense vitalité. C'est quelque chose que les gens ont fait en réponse...
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" La qualité la plus frappante des arts primitifs, commune à tous, est leur intense vitalité. C'est quelque chose que les gens ont fait en réponse directe et immédiate à la vie " : il s'agit là de la réaction d'un artiste, Henry Moore en 1941, mais beaucoup d'autres, au XXe siècle, ont contribué à faire évoluer le regard sur les productions des sociétés non occidentales. Une approche qui marque la fin d'un dogme : la suprématie de l'art des civilisations développées sur ce que l'on appelait des " curiosités exotiques " et que résume cette déclaration : " les chefs-d'œuvre du monde entier naissent libres et égaux ". Restait à leur donner la possibilité de rencontrer leur public. C'est chose faite, avec la présentation, au Louvre, d'exceptionnelles sculptures d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Marine Degli et Marie Mauzé retracent le long chemin vers la reconnaissance des Arts premiers.
Les premières images de l'ailleurs montrent des nouveaux mondes et des objets curieux, aussi étranges que de peu de valeur aux yeux des Occidentaux. De curiosités, ils deviendront des " spécimens ethnographiques ", avant d'entrer aujourd'hui dans le patrimoine universel des formes. Plus de 160 illustrations pour rendre compte de l'évolution du regard sur les Arts premiers.