Artillerie et fortification. 1200-1600

Par : Emmanuel Crouy-Chanel, Nicolas Prouteau, Nicolas Faucherre

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  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • Poids0.745 kg
  • Dimensions22,0 cm × 28,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7535-1342-6
  • EAN9782753513426
  • Date de parution15/07/2011
  • CollectionArchéologie et culture
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Après la fécondité des travaux sur l'artillerie médiévale qu'a connu la seconde moitié du XIXe siècle, on constate aujourd'hui un regain d'intérêt des chercheurs en histoire militaire, grâce à la prise en compte de l'artillerie comme vecteur d'expérimentation technique. On peut désormais ouvrir à nouveau le dossier du rapport fortification/projectile ("la lutte du boulet contre la cuirasse") en apportant le regard croisé de plusieurs disciplines neuves (archéologie de la métallurgie, archéologie du siège, enquête iconographique), et en acceptant le fait que le développement de l'artillerie est largement indépendant de la fortification, alors qu'au contraire, la fortification est conditionnée par l'évolution de l'artillerie.
C'est volontairement que l'intitulé du colloque ne distingue pas entre artillerie mécanique et artillerie à poudre. Il convient en effet de reconsidérer les modalités du passage à une artillerie exclusivement à poudre (coexistence des deux types d'artillerie, évolutions des performances des différents systèmes d'arme, contraintes propres...), que les auteurs du XIXe siècle ont parfois eu trop tendance à penser en termes de rupture technologique.
Situé à la rencontre entre artillerie et fortification, le colloque se placera principalement dans la perspective du siège, bien qu'il existe d'autres usages de l'artillerie (bataille, cérémonies ou chasse) et d'autres usages de la fortification (défense contre les surprises ; clôture symbolique, sociale ou fiscale).
Après la fécondité des travaux sur l'artillerie médiévale qu'a connu la seconde moitié du XIXe siècle, on constate aujourd'hui un regain d'intérêt des chercheurs en histoire militaire, grâce à la prise en compte de l'artillerie comme vecteur d'expérimentation technique. On peut désormais ouvrir à nouveau le dossier du rapport fortification/projectile ("la lutte du boulet contre la cuirasse") en apportant le regard croisé de plusieurs disciplines neuves (archéologie de la métallurgie, archéologie du siège, enquête iconographique), et en acceptant le fait que le développement de l'artillerie est largement indépendant de la fortification, alors qu'au contraire, la fortification est conditionnée par l'évolution de l'artillerie.
C'est volontairement que l'intitulé du colloque ne distingue pas entre artillerie mécanique et artillerie à poudre. Il convient en effet de reconsidérer les modalités du passage à une artillerie exclusivement à poudre (coexistence des deux types d'artillerie, évolutions des performances des différents systèmes d'arme, contraintes propres...), que les auteurs du XIXe siècle ont parfois eu trop tendance à penser en termes de rupture technologique.
Situé à la rencontre entre artillerie et fortification, le colloque se placera principalement dans la perspective du siège, bien qu'il existe d'autres usages de l'artillerie (bataille, cérémonies ou chasse) et d'autres usages de la fortification (défense contre les surprises ; clôture symbolique, sociale ou fiscale).