Art et propagande. Europe, Antiquité-XVIIe siècle

Par : Marc Signorile

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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • Poids0.306 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-35122-064-1
  • EAN9782351220641
  • Date de parution02/06/2012
  • CollectionArchéologie de la modernité
  • ÉditeurSulliver

Résumé

L’utilisation de l’art à des fins de propagande prend corps à l’aube des sociétés historiques. De l’Antiquité à la fin du règne de Louis XIV s’élabore un système de communication et de représentation des pouvoirs qui lie le politique et le religieux à la création artistique. Ainsi, pendant des siècles, la création est-elle assujettie à des mécanismes de soumission et d’aliénation, la notion de liberté étant reléguée à un arrière-plan très lointain – si tant est qu’elle existe.
Objectivement l’artiste subit des conditions d’exploitation et de dépendance matérielle induisant, pour sa survie, davantage un esprit d’approbation que de libre création ou de contradiction. Musique, danse, peinture, sculpture, architecture, littérature : dans la totalité du champ artistique, cet essai nous le montre, les émotions, les signes, les symboles, les rituels ont donc été instrumentalisés et mis au service d’un narcissisme politique promoteur de relations aussi bivalentes qu’ambiguës entre l’art et l’autorité, le soutien mécénal relevant ainsi rarement de préoccupations esthétiques en première intention.
Si, au travers de la commande, l’artiste souhaite légitimement manifester son propre talent, il lui faudra choisir entre les trois options qui s’offrent à lui : la servitude, l’indifférence ou la contestation.
L’utilisation de l’art à des fins de propagande prend corps à l’aube des sociétés historiques. De l’Antiquité à la fin du règne de Louis XIV s’élabore un système de communication et de représentation des pouvoirs qui lie le politique et le religieux à la création artistique. Ainsi, pendant des siècles, la création est-elle assujettie à des mécanismes de soumission et d’aliénation, la notion de liberté étant reléguée à un arrière-plan très lointain – si tant est qu’elle existe.
Objectivement l’artiste subit des conditions d’exploitation et de dépendance matérielle induisant, pour sa survie, davantage un esprit d’approbation que de libre création ou de contradiction. Musique, danse, peinture, sculpture, architecture, littérature : dans la totalité du champ artistique, cet essai nous le montre, les émotions, les signes, les symboles, les rituels ont donc été instrumentalisés et mis au service d’un narcissisme politique promoteur de relations aussi bivalentes qu’ambiguës entre l’art et l’autorité, le soutien mécénal relevant ainsi rarement de préoccupations esthétiques en première intention.
Si, au travers de la commande, l’artiste souhaite légitimement manifester son propre talent, il lui faudra choisir entre les trois options qui s’offrent à lui : la servitude, l’indifférence ou la contestation.
Marseille (1)
Marc Signorile, Collectif
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6,49 €
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Marc Signorile, Gérard Bougeret, Chantal Leblond, Laurine Quetin, Collectif
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