Armées et sociétés de la Grèce classique. Aspects sociaux et politiques de la guerre aux Ve et IVe s. av. J.-C.

Par : Francis Prost
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  • Nombre de pages287
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.673 kg
  • Dimensions13,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-87772-173-6
  • EAN9782877721738
  • Date de parution13/09/1999
  • ÉditeurErrance (Editions)

Résumé

Entre la première guerre contre les Perses en 490 av. J-C. et la guerre contre les Macédoniens en 322 av. J.-C., l'appareil militaire des cités grecques a connu de profondes mutations. La stratégie, la composition des armées, l'art du commandement évoluent tantôt progressivement, tantôt brutalement. Mais l'armée grecque, loin de vivre à l'écart ces transformations, témoigne d'un monde en plein bouleversement : le lien entre la guerre et la société n'est pas seulement sensible dans les problèmes de recrutement, il apparaît aussi dans l'organisation politique, dans les manifestations culturelles ou religieuses, dans la réflexion des orateurs du temps sur les avantages respectifs de la guerre et de la paix.
La guerre en Grèce classique est non seulement vécue comme un événement familier, mais elle est pensée aussi comme partie prenante de la société : elle en épouse les évolutions, quand elle ne les conditionne pas. L'impérialisme d'Athènes ou de Sparte, le développement de la marine ou encore le recours de plus en plus fréquent à des mercenaires ont des conséquences qui vont au-delà du cadre étroit de la technique militaire : les révisions sont parfois déchirantes à l'égard des valeurs traditionnelles de la cité.
Dans le sillage des travaux classiques de P. Ducrey, d'Y. Garlan ou de R. Lonis, et à la lumière des orientations récentes, venues notamment d'outre-Atlantique (J. Ober ou V. D. Hanson), le présent ouvrage a pour but de comprendre ce lien entre guerre et société. Il rassemble les études de chercheurs d'horizons géographiques et scientifiques divers : chacun d'eux, en fonction de sa spécialité, propose un état des lieux sur un aspect de la question, un renvoi systématique aux sources antiques, une présentation des directions bibliographiques contemporaines, et ses propres pistes de réflexion.
Toutes ces études aspirent à éclairer la guerre comme un fait de civilisation.
Entre la première guerre contre les Perses en 490 av. J-C. et la guerre contre les Macédoniens en 322 av. J.-C., l'appareil militaire des cités grecques a connu de profondes mutations. La stratégie, la composition des armées, l'art du commandement évoluent tantôt progressivement, tantôt brutalement. Mais l'armée grecque, loin de vivre à l'écart ces transformations, témoigne d'un monde en plein bouleversement : le lien entre la guerre et la société n'est pas seulement sensible dans les problèmes de recrutement, il apparaît aussi dans l'organisation politique, dans les manifestations culturelles ou religieuses, dans la réflexion des orateurs du temps sur les avantages respectifs de la guerre et de la paix.
La guerre en Grèce classique est non seulement vécue comme un événement familier, mais elle est pensée aussi comme partie prenante de la société : elle en épouse les évolutions, quand elle ne les conditionne pas. L'impérialisme d'Athènes ou de Sparte, le développement de la marine ou encore le recours de plus en plus fréquent à des mercenaires ont des conséquences qui vont au-delà du cadre étroit de la technique militaire : les révisions sont parfois déchirantes à l'égard des valeurs traditionnelles de la cité.
Dans le sillage des travaux classiques de P. Ducrey, d'Y. Garlan ou de R. Lonis, et à la lumière des orientations récentes, venues notamment d'outre-Atlantique (J. Ober ou V. D. Hanson), le présent ouvrage a pour but de comprendre ce lien entre guerre et société. Il rassemble les études de chercheurs d'horizons géographiques et scientifiques divers : chacun d'eux, en fonction de sa spécialité, propose un état des lieux sur un aspect de la question, un renvoi systématique aux sources antiques, une présentation des directions bibliographiques contemporaines, et ses propres pistes de réflexion.
Toutes ces études aspirent à éclairer la guerre comme un fait de civilisation.