Armand Silvestre, poète modique

Par : Jean-Yves Jouannais

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  • Nombre de pages61
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions12,6 cm × 16,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-07-075548-7
  • EAN9782070755486
  • Date de parution22/04/1999
  • CollectionLe Cabinet des lettrés
  • ÉditeurLe Promeneur

Résumé

Armand Silvestre (1837-1901), éminente figure de littérateur fin de siècle, est à lui seul un double mystère. Le premier tient à ce qui a fait de lui le poète le plus populaire de son époque. Mais nous sommes assez accoutumés désormais aux excès de la comédie littéraire pour trouver une vague raison à une telle aberration. Le second mystère, le véritable " cas Silvestre ", est plus opaque. " Il y a un contraste complet, explique en 1933 le Larousse du XXe siècle, entre ses poésies, d'une forme savamment parnassienne, d'une inspiration élégante, et ses historiettes grasses, gauloises et souvent scatologiques. " Après Les Renaissances (1869), La Gloire des souvenirs (1872), La Chanson des heures (1878), Les Ailes d'or (1880), surgissent comme de nulle part Les Farces de mon ami Jacques (1881), Les Malheurs du commandant Laripète (1881), Contes grassouillets (1883), Les Merveilleux Récits de l'amiral Le Kelpudubec (1885), etc. C'est un Armand Silvestre encore jeune qui s'applique à la pose poétique la plus académique, c'est un Armand Silvestre vieillissant, respectable sous-chef de bureau au ministère des Finances, qui s'adonne au moins écrémé des humours. Né à Paris, il finit sa vie à Toulouse, inversant le cours des choses. Poète parisien, il connaît la consécration en province, et c'est dans un square de la ville rose, non dans la capitale, que s'élève sa statue. Armand Silvestre n'est pas un monstre, ni une exception, parmi la multitude de ceux qu'occupe l'écriture. Il est, tout au contraire, le moins atypique des écrivains, l'écrivain par excellence, celui dont le modèle fut façonné voici deux siècles, le vulgo scriptor moderne. Qu'il rêve de Nerval, de Proust, de Baudelaire, ce dernier aura toutes les chances de s'incarner plutôt en Silvestre. Les livres ne sont pas l'art. Ce qui semble bien la vérité la plus difficile à entendre.
Armand Silvestre (1837-1901), éminente figure de littérateur fin de siècle, est à lui seul un double mystère. Le premier tient à ce qui a fait de lui le poète le plus populaire de son époque. Mais nous sommes assez accoutumés désormais aux excès de la comédie littéraire pour trouver une vague raison à une telle aberration. Le second mystère, le véritable " cas Silvestre ", est plus opaque. " Il y a un contraste complet, explique en 1933 le Larousse du XXe siècle, entre ses poésies, d'une forme savamment parnassienne, d'une inspiration élégante, et ses historiettes grasses, gauloises et souvent scatologiques. " Après Les Renaissances (1869), La Gloire des souvenirs (1872), La Chanson des heures (1878), Les Ailes d'or (1880), surgissent comme de nulle part Les Farces de mon ami Jacques (1881), Les Malheurs du commandant Laripète (1881), Contes grassouillets (1883), Les Merveilleux Récits de l'amiral Le Kelpudubec (1885), etc. C'est un Armand Silvestre encore jeune qui s'applique à la pose poétique la plus académique, c'est un Armand Silvestre vieillissant, respectable sous-chef de bureau au ministère des Finances, qui s'adonne au moins écrémé des humours. Né à Paris, il finit sa vie à Toulouse, inversant le cours des choses. Poète parisien, il connaît la consécration en province, et c'est dans un square de la ville rose, non dans la capitale, que s'élève sa statue. Armand Silvestre n'est pas un monstre, ni une exception, parmi la multitude de ceux qu'occupe l'écriture. Il est, tout au contraire, le moins atypique des écrivains, l'écrivain par excellence, celui dont le modèle fut façonné voici deux siècles, le vulgo scriptor moderne. Qu'il rêve de Nerval, de Proust, de Baudelaire, ce dernier aura toutes les chances de s'incarner plutôt en Silvestre. Les livres ne sont pas l'art. Ce qui semble bien la vérité la plus difficile à entendre.
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