Arirang ou Tout citoyen incarne la patrie 4
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- Nombre de pages338
- PrésentationBroché
- Poids0.454 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,8 cm
- ISBN2-7475-1621-0
- EAN9782747516211
- Date de parution01/11/2003
- CollectionLettres coréennes
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Ce volume nous dévoile une prise de conscience. La présence japonaise en Corée ne sera ni provisoire ni supportable. Le piège s'est complètement refermé en 1910 par l'annexion au Japon, et il semble désormais que les Coréens n'auront plus la force de bouter l'ennemi hors du territoire. Alors la Corée change, dans ses structures et ses projets. Le roi a dû abandonner le mandat du ciel. Les nobles qui ne se sont pas nipponisés adoptent un mode de survie de résistants discrets pour sauver du moins leurs valeurs ; les colporteurs sont des proies faciles pour l'occupant qui exploite leurs services ; les paysans deviennent journaliers ou fuient pour constituer les colonies d'Hawaï au profit des Américains, et de Mandchourie pour amender les terres incultes.
Les Japonais tuent sans pitié les opposants à leur présence. Autour de la grande enquête foncière qui va durer sept ans, et permettre une mainmise plus ou moins directe du Japon sur la terre de Corée, se défait le témoignage des coutumes et des rites de la vie coréenne, de sa grandeur et de ses rigidités. Tous les Coréens réalisent enfin que leurs terres, leur vie, leur sang ne leur appartiennent plus, qu'il faudra tout regagner par la force ; ils commencent à rêver au temps de la reconquête et à structurer les moyens.
Les Japonais tuent sans pitié les opposants à leur présence. Autour de la grande enquête foncière qui va durer sept ans, et permettre une mainmise plus ou moins directe du Japon sur la terre de Corée, se défait le témoignage des coutumes et des rites de la vie coréenne, de sa grandeur et de ses rigidités. Tous les Coréens réalisent enfin que leurs terres, leur vie, leur sang ne leur appartiennent plus, qu'il faudra tout regagner par la force ; ils commencent à rêver au temps de la reconquête et à structurer les moyens.
Ce volume nous dévoile une prise de conscience. La présence japonaise en Corée ne sera ni provisoire ni supportable. Le piège s'est complètement refermé en 1910 par l'annexion au Japon, et il semble désormais que les Coréens n'auront plus la force de bouter l'ennemi hors du territoire. Alors la Corée change, dans ses structures et ses projets. Le roi a dû abandonner le mandat du ciel. Les nobles qui ne se sont pas nipponisés adoptent un mode de survie de résistants discrets pour sauver du moins leurs valeurs ; les colporteurs sont des proies faciles pour l'occupant qui exploite leurs services ; les paysans deviennent journaliers ou fuient pour constituer les colonies d'Hawaï au profit des Américains, et de Mandchourie pour amender les terres incultes.
Les Japonais tuent sans pitié les opposants à leur présence. Autour de la grande enquête foncière qui va durer sept ans, et permettre une mainmise plus ou moins directe du Japon sur la terre de Corée, se défait le témoignage des coutumes et des rites de la vie coréenne, de sa grandeur et de ses rigidités. Tous les Coréens réalisent enfin que leurs terres, leur vie, leur sang ne leur appartiennent plus, qu'il faudra tout regagner par la force ; ils commencent à rêver au temps de la reconquête et à structurer les moyens.
Les Japonais tuent sans pitié les opposants à leur présence. Autour de la grande enquête foncière qui va durer sept ans, et permettre une mainmise plus ou moins directe du Japon sur la terre de Corée, se défait le témoignage des coutumes et des rites de la vie coréenne, de sa grandeur et de ses rigidités. Tous les Coréens réalisent enfin que leurs terres, leur vie, leur sang ne leur appartiennent plus, qu'il faudra tout regagner par la force ; ils commencent à rêver au temps de la reconquête et à structurer les moyens.





















