Argentine. Généalogie de la révolte : la société en mouvement

Par : Raul Zibechi

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  • Nombre de pages377
  • PrésentationBroché
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions12,5 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-915731-02-0
  • EAN9782915731026
  • Date de parution01/10/2004
  • ÉditeurCNT-Région parisienne
  • TraducteurMaria-Esther Tello
  • TraducteurFrank Mintz

Résumé

Aucun mouvement social ne surgit spontanément. Ce livre explore les origines du " Que se vayan todos " [que tous s'en aillent] adressé aux partis de droite comme de gauche. Ce slogan a sa source dans la transformation en profondeur de la société argentine ; transformation imposée par les politiques néo-libérales appliquées sous l'impulsion du FMI, après le coup d'Etat militaire de 1976. Les effets de plus de vingt-cinq ans de néo-libéralisme sont là. L'analphabétisme - éradiqué depuis les années 1950 - est réapparu. La misère - limitée à quelques poches régionales - touche aujourd'hui 55 % de la population, soit 17 millions, et l'indigence presque 9 millions. Les garanties sociales et sanitaires sont laminées, toutes les industries nationales sont réduites au minimum ou sont entre les mains de multinationales entièrement libres de ne pas entretenir les installations et d'épuiser les réserves naturelles. La corruption des classes dirigeantes a évidemment atteint les mêmes niveaux mafieux que l'on observe en Russie et aux Etats-Unis. Actuellement, en Europe, le néo-libéralisme s'applique aussi quels que soient les gouvernements. L'exemple argentin montre les limites de la " soumission volontaire " et du " fascisme sympa ", et l'irruption des résistances et des refus pluriels de la population. Ce mouvement de fond a secoué et ridiculisé les classes dominantes en ce fameux décembre 2001.
Aucun mouvement social ne surgit spontanément. Ce livre explore les origines du " Que se vayan todos " [que tous s'en aillent] adressé aux partis de droite comme de gauche. Ce slogan a sa source dans la transformation en profondeur de la société argentine ; transformation imposée par les politiques néo-libérales appliquées sous l'impulsion du FMI, après le coup d'Etat militaire de 1976. Les effets de plus de vingt-cinq ans de néo-libéralisme sont là. L'analphabétisme - éradiqué depuis les années 1950 - est réapparu. La misère - limitée à quelques poches régionales - touche aujourd'hui 55 % de la population, soit 17 millions, et l'indigence presque 9 millions. Les garanties sociales et sanitaires sont laminées, toutes les industries nationales sont réduites au minimum ou sont entre les mains de multinationales entièrement libres de ne pas entretenir les installations et d'épuiser les réserves naturelles. La corruption des classes dirigeantes a évidemment atteint les mêmes niveaux mafieux que l'on observe en Russie et aux Etats-Unis. Actuellement, en Europe, le néo-libéralisme s'applique aussi quels que soient les gouvernements. L'exemple argentin montre les limites de la " soumission volontaire " et du " fascisme sympa ", et l'irruption des résistances et des refus pluriels de la population. Ce mouvement de fond a secoué et ridiculisé les classes dominantes en ce fameux décembre 2001.