Arendt et Heidegger. La destruction dans la pensée

Par : Emmanuel Faye

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  • Nombre de pages777
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions11,1 cm × 18,0 cm × 2,7 cm
  • ISBN978-2-226-45138-5
  • EAN9782226451385
  • Date de parution02/09/2020
  • CollectionEspaces libres. Idées
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Depuis une quinzaine d'années, les parutions de nombreux écrits de Heidegger ont révélé la radicalité de son national-socialisme et de son antisémitisme. Ses défenseurs se sont alors raccrochés à l'intensité de sa réception, pour tenter de sauver son statut de grand penseur. Parmi ceux-ci, Hannah Arendt est sans conteste celle qui aura le plus contribué, après 1945, à la diffusion planétaire de sa pensée.
A la lire, on se heurte cependant à une question qui sera l'une des interrogations directrices du livre : comment un même auteur a-t-il pu concilier la défense hyperbolique de Heidegger et la description critique du totalitarisme national-socialiste, en particulier dans son rapport sur le procès Eichmann ? Arendt semble en effet se contredire : d'un côté, ses études de la dynamique destructrice des mouvements hitlérien et stalinien au xxe siècle, qualifiés par elle de totalitaires ; de l'autre, son apologie de Heidegger en 1969 pour ses quatre-vingts ans.
Pour Emmanuel Faye, cette contradiction n'est qu'apparente, et l'interprétation par Arendt du national-socialisme et le fait d'exonérer Heidegger de toute responsabilité sont intimement liés.
Depuis une quinzaine d'années, les parutions de nombreux écrits de Heidegger ont révélé la radicalité de son national-socialisme et de son antisémitisme. Ses défenseurs se sont alors raccrochés à l'intensité de sa réception, pour tenter de sauver son statut de grand penseur. Parmi ceux-ci, Hannah Arendt est sans conteste celle qui aura le plus contribué, après 1945, à la diffusion planétaire de sa pensée.
A la lire, on se heurte cependant à une question qui sera l'une des interrogations directrices du livre : comment un même auteur a-t-il pu concilier la défense hyperbolique de Heidegger et la description critique du totalitarisme national-socialiste, en particulier dans son rapport sur le procès Eichmann ? Arendt semble en effet se contredire : d'un côté, ses études de la dynamique destructrice des mouvements hitlérien et stalinien au xxe siècle, qualifiés par elle de totalitaires ; de l'autre, son apologie de Heidegger en 1969 pour ses quatre-vingts ans.
Pour Emmanuel Faye, cette contradiction n'est qu'apparente, et l'interprétation par Arendt du national-socialisme et le fait d'exonérer Heidegger de toute responsabilité sont intimement liés.
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