Architecture rurale italienne - Grand Format

Giuseppe Pagano

,

Guarniero Daniel

Christophe Carraud

(Traducteur)

,

Gabriella Musto

(Contributeur)

,

Collectif

Note moyenne 
Architecture rurale italienne a acquis avec le temps une dimension presque mythique : ce catalogue de l'exposition qu'organise Giuseppe Pagano à la Triennale... Lire la suite
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Résumé

Architecture rurale italienne a acquis avec le temps une dimension presque mythique : ce catalogue de l'exposition qu'organise Giuseppe Pagano à la Triennale de Milan en 1936 entend démontrer le génie fonctionnel de l'architecture rurale léguée par la tradition la plus ancienne, et chercher dans la rationalité de l'architecture spontanée sa valeur universelle. Pagano a parcouru l'Italie entière pour en rapporter ces photographies magistrales, que commente son propos théorique, réflexion ardente sur la nature et les devoirs de l'architecture moderne.
Cette longue tradition de la construction rurale, cette "architecture sans architecte", est l'école du fonctionnalisme que Pagano appelle de ses voeux ; et, photographiée par lui, elle fait percevoir, de la façon pour nous la plus poignante, tous les prestiges de l'image et sa puissance de nostalgie, servis par la mise en page magnifique qui en fut faite en 1936. Pour son édition française, ce catalogue comprend en annexe quelques études appelées par la figure de Giuseppe Pagano (Parenzo, 1896 - Mauthausen, 1945), exceptionnelle à plus d'un titre.
Car celui-ci ne fut pas seulement un architecte décisif de l'entre-deux guerres, un photographe de premier plan, un théoricien auteur d'innombrables articles dans les revues les plus importantes du temps ; il fut aussi un homme au destin exemplaire et singulier. Il crut ardemment à la "révolution fasciste" et à ses promesses sociales ; mais son exigence d'architecte en mesura les impasses, et son opposition progressive au régime excéda vite le domaine de l'architecture pour devenir, au nom même de la dimension sociale de celle-ci, lutte politique puis engagement dans la Résistance - jusqu'à lui faire connaître l'emprisonnement, la torture, la déportation et la mort.
C'est tout cela, la beauté des images, la précision du regard, l'intelligence engagée du propos architectural, la personnalité et le destin contrastés de l'auteur, qui donne à l'Architecture rurale italienne d'être un des livres les plus marquants de l'invention architecturale.

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/11/2023
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    979-10-97497-57-6
  • EAN
    9791097497576
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    232 pages
  • Poids
    1.116 Kg
  • Dimensions
    22,3 cm × 24,1 cm × 2,6 cm

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À propos des auteurs

Giuseppe Pagano (1896-1945) est né en Istrie, à Parenzo, quand l'Istrie est territoire autrichien. Fervent patriote, il conçoit très vite de forts sentiments irrédentistes, et s'engage dès l'entrée en guerre de l'Italie, en 1915, contre l'Empire autrichien. Plusieurs fois blessé et plusieurs fois décoré, il participe à l'aventure de Fiume menée par D'Annunzio, puis entame à Turin des études d'architecture.
Il deviendra très tôt, en 1928, un architecte reconnu, fervent partisan du renouvellement de l'architecture au sein du "mouvement moderne". Il voit dans le fascisme, auquel il adhère, l'occasion de réformer l'architecture et la construction en Italie, de les rendre plus rationnelles et plus proches du peuple. Parallèlement à son activité d'architecte, il participe à maintes expositions internationales, et organise la Triennale de Milan : il prend aussi, assisté d'Edoardo Persico, la direction de Casabella, de 1931-1932 à sa mort, et donne à cette revue l'aura théorique internationale qui, avec Domus dirigée par Gio Ponti, en fait sans doute le périodique d'architecture le plus important du siècle.
Il mesure peu à peu, douloureusement, l'incapacité du fascisme à répondre aux aspirations qu'il avait mises en lui ; l'art "officiel" triomphe, en dépit de tous ses efforts pour faire admettre une architecture rationnelle et le souci social qui doit l'animer. Il multiplie, dans Casabella et ailleurs, des prises de position de plus en plus hostiles au régime, déployant en cela l'énergie infatigable qui a tant marqué des contemporains.
Devant l'absurdité qu'il y aurait désormais à croire en un régime fallacieux et trompeur, il entre dans la résistance armée. Il connaît plusieurs fois les geôles du régime et la torture. Il s'évade, mais est repris, puis déporté. Il meurt à Mauthausen le 22 avril 1945.

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