Historien de l'architecture et du patrimoine, spécialiste de l'histoire de l'architecture des XIXe et XXe siècles. Archiviste paléographe. Docteur en droit (Paris 2, 1986). Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études et professeur à l'Ecole nationale des chartes (en 1998). A exercé diverses responsabilités dans l'administration patrimoniale au Ministère de la Culture.
Architecture au XIXe siècle. Programmes, styles, fantasmes
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- Nombre de pages317
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.665 kg
- Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-88-85795-48-8
- EAN9788885795488
- Date de parution01/01/2020
- ÉditeurCampisano Editore
Résumé
Sous le titre Architecture au XIXe siècle, programmes, styles, fantasmes, est rassemblée une sélection d'études jusqu'ici dispersées dans plusieurs revues et travaux collectifs : elles expriment la cohérence d'une recherche et d'une réflexion engagées depuis une quarantaine d'années. Produit d'une tradition multimillénaire, l'architecture du XIXe siècle résulte d'évolutions multiples : elles inventent la science de la programmation, renforcent les procédures de l'acte de construire, instrumentalisent une culture historique toujours plus complexe, réinterprètent les symboles archétypiques hérités de Vitruve et en inventent de nouveaux, entre ésotériques et rationnels.
Après avoir exercé diverses fonctions dans l'administration du patrimoine au ministère de la Culture (1976-1990), Jean-Michel Leniaud a été élu en 1990 sur une conférence d'histoire de l'architecture occidentale aux XIXe et XXe siècles à l'Ecole pratique des hautes études ; il l'a occupée jusqu'en 2020. Il a parallèlement enseigné à l'Ecole du Louvre et à l'Ecole des chartes, dont il a été le directeur de 2011 à 2016.
Ses nombreux travaux ont abordé tous les genres scientifiques monographies d'institutions et de bâtiments, biographies d'architecte, publication de sources inédites, commissariat d'expositions, réédition d'ouvrages, direction de travaux collectifs, écrits de synthèse, essais. Intéressé parles rapports entre la création architecturale et les politiques patrimoniales, il a particulièrement étudié la définition progressive de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'oeuvre, les circonstances de la commande et la définition des programmes dans le contexte politique, économique, social, culturel et religieux.
Expert dans l'usage des méthodes positivistes de l'écriture historienne, il s'est peu à peu tourné vers l'analyse des formes, des symboles et des non-dits de l'architecture. Il pense très sérieusement qu'à l'écriture historienne traditionnelle qui privilégie le politique, l'économique, le social et, d'une certaine façon, la culture, on pourrait substituer une nouvelle histoire qui punirait du cadre architectural et urbain, ce cadre qui impose une obligatoire jonction entre le passé, le présent et l'avenir.
Il s'explique sur ce projet englobant dans les premières pages de ce volume.
Après avoir exercé diverses fonctions dans l'administration du patrimoine au ministère de la Culture (1976-1990), Jean-Michel Leniaud a été élu en 1990 sur une conférence d'histoire de l'architecture occidentale aux XIXe et XXe siècles à l'Ecole pratique des hautes études ; il l'a occupée jusqu'en 2020. Il a parallèlement enseigné à l'Ecole du Louvre et à l'Ecole des chartes, dont il a été le directeur de 2011 à 2016.
Ses nombreux travaux ont abordé tous les genres scientifiques monographies d'institutions et de bâtiments, biographies d'architecte, publication de sources inédites, commissariat d'expositions, réédition d'ouvrages, direction de travaux collectifs, écrits de synthèse, essais. Intéressé parles rapports entre la création architecturale et les politiques patrimoniales, il a particulièrement étudié la définition progressive de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'oeuvre, les circonstances de la commande et la définition des programmes dans le contexte politique, économique, social, culturel et religieux.
Expert dans l'usage des méthodes positivistes de l'écriture historienne, il s'est peu à peu tourné vers l'analyse des formes, des symboles et des non-dits de l'architecture. Il pense très sérieusement qu'à l'écriture historienne traditionnelle qui privilégie le politique, l'économique, le social et, d'une certaine façon, la culture, on pourrait substituer une nouvelle histoire qui punirait du cadre architectural et urbain, ce cadre qui impose une obligatoire jonction entre le passé, le présent et l'avenir.
Il s'explique sur ce projet englobant dans les premières pages de ce volume.
Sous le titre Architecture au XIXe siècle, programmes, styles, fantasmes, est rassemblée une sélection d'études jusqu'ici dispersées dans plusieurs revues et travaux collectifs : elles expriment la cohérence d'une recherche et d'une réflexion engagées depuis une quarantaine d'années. Produit d'une tradition multimillénaire, l'architecture du XIXe siècle résulte d'évolutions multiples : elles inventent la science de la programmation, renforcent les procédures de l'acte de construire, instrumentalisent une culture historique toujours plus complexe, réinterprètent les symboles archétypiques hérités de Vitruve et en inventent de nouveaux, entre ésotériques et rationnels.
Après avoir exercé diverses fonctions dans l'administration du patrimoine au ministère de la Culture (1976-1990), Jean-Michel Leniaud a été élu en 1990 sur une conférence d'histoire de l'architecture occidentale aux XIXe et XXe siècles à l'Ecole pratique des hautes études ; il l'a occupée jusqu'en 2020. Il a parallèlement enseigné à l'Ecole du Louvre et à l'Ecole des chartes, dont il a été le directeur de 2011 à 2016.
Ses nombreux travaux ont abordé tous les genres scientifiques monographies d'institutions et de bâtiments, biographies d'architecte, publication de sources inédites, commissariat d'expositions, réédition d'ouvrages, direction de travaux collectifs, écrits de synthèse, essais. Intéressé parles rapports entre la création architecturale et les politiques patrimoniales, il a particulièrement étudié la définition progressive de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'oeuvre, les circonstances de la commande et la définition des programmes dans le contexte politique, économique, social, culturel et religieux.
Expert dans l'usage des méthodes positivistes de l'écriture historienne, il s'est peu à peu tourné vers l'analyse des formes, des symboles et des non-dits de l'architecture. Il pense très sérieusement qu'à l'écriture historienne traditionnelle qui privilégie le politique, l'économique, le social et, d'une certaine façon, la culture, on pourrait substituer une nouvelle histoire qui punirait du cadre architectural et urbain, ce cadre qui impose une obligatoire jonction entre le passé, le présent et l'avenir.
Il s'explique sur ce projet englobant dans les premières pages de ce volume.
Après avoir exercé diverses fonctions dans l'administration du patrimoine au ministère de la Culture (1976-1990), Jean-Michel Leniaud a été élu en 1990 sur une conférence d'histoire de l'architecture occidentale aux XIXe et XXe siècles à l'Ecole pratique des hautes études ; il l'a occupée jusqu'en 2020. Il a parallèlement enseigné à l'Ecole du Louvre et à l'Ecole des chartes, dont il a été le directeur de 2011 à 2016.
Ses nombreux travaux ont abordé tous les genres scientifiques monographies d'institutions et de bâtiments, biographies d'architecte, publication de sources inédites, commissariat d'expositions, réédition d'ouvrages, direction de travaux collectifs, écrits de synthèse, essais. Intéressé parles rapports entre la création architecturale et les politiques patrimoniales, il a particulièrement étudié la définition progressive de la maîtrise d'ouvrage et de la maîtrise d'oeuvre, les circonstances de la commande et la définition des programmes dans le contexte politique, économique, social, culturel et religieux.
Expert dans l'usage des méthodes positivistes de l'écriture historienne, il s'est peu à peu tourné vers l'analyse des formes, des symboles et des non-dits de l'architecture. Il pense très sérieusement qu'à l'écriture historienne traditionnelle qui privilégie le politique, l'économique, le social et, d'une certaine façon, la culture, on pourrait substituer une nouvelle histoire qui punirait du cadre architectural et urbain, ce cadre qui impose une obligatoire jonction entre le passé, le présent et l'avenir.
Il s'explique sur ce projet englobant dans les premières pages de ce volume.