Khal Torabully nous revient avec son dernier recueil Arbres et Anabase, un clin d'œil au texte de Saint-John Perse. Le poète réinvente l'histoire dans le nom d'une plante, autour d'un tronc, d'un fruit, dans l'art d'une cueillette. Les arbres initient une " marche vers le haut ". Ils impriment des marques, des traces de pas, des murmures, une histoire à imaginer avec les frissons de leurs noms... Le poète se laisse guider en " flaireur de signes, de semences ", en " suiveur de pistes, de saisons ", de " langues et d'histoires au flanc des paysages insulaires ". C'est en Guadeloupe, après une visite au Lamentin en 1999, que Khal Torabully, inspiré par l'imaginaire du lieu, a voulu redonner aux végétaux, autant porteurs de sens que porteurs de mondes, leur substance nomade. Il nous invite à explorer une autre facette de notre relation mosaïque avec l'univers qui nous entoure.
Khal Torabully nous revient avec son dernier recueil Arbres et Anabase, un clin d'œil au texte de Saint-John Perse. Le poète réinvente l'histoire dans le nom d'une plante, autour d'un tronc, d'un fruit, dans l'art d'une cueillette. Les arbres initient une " marche vers le haut ". Ils impriment des marques, des traces de pas, des murmures, une histoire à imaginer avec les frissons de leurs noms... Le poète se laisse guider en " flaireur de signes, de semences ", en " suiveur de pistes, de saisons ", de " langues et d'histoires au flanc des paysages insulaires ". C'est en Guadeloupe, après une visite au Lamentin en 1999, que Khal Torabully, inspiré par l'imaginaire du lieu, a voulu redonner aux végétaux, autant porteurs de sens que porteurs de mondes, leur substance nomade. Il nous invite à explorer une autre facette de notre relation mosaïque avec l'univers qui nous entoure.