Aragon, la confusion des genres
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- Nombre de pages202
- PrésentationBroché
- Poids0.245 kg
- Dimensions12,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-07-075125-9
- EAN9782070751259
- Date de parution18/10/2012
- CollectionL'un et l'autre
- ÉditeurGallimard
Résumé
« J’aurai passé une bonne part de ma vie plongé dans votre oeuvre avec une opiniâtreté dont mes
amis s’étonnent, n’aurais-je pu avec le temps changer de sujet ou d’auteur ? Je connais par coeur
beaucoup de vos vers, de vos phrases, il n’y a pas de mois dans votre biographie où je ne vous suive
à la trace – vous en avez tant laissées sur votre passage ! Vous remuez les passions les plus
contradictoires, les uns vous saluent toujours avec enthousiasme, d’autres par des huées.
Je sais toutes les objections que votre nom soulève, j’ai relaté et annoté les charges qui pèsent sur vous, sans partager la sévérité de vos juges dans ces procès qu’on vous intente… Je me dis qu’attirer tant d’amour et de haine à la fois semble plutôt bon signe, et que vous êtes vivant dans cette pièce où je vous lis, où je vous écris ».
Je sais toutes les objections que votre nom soulève, j’ai relaté et annoté les charges qui pèsent sur vous, sans partager la sévérité de vos juges dans ces procès qu’on vous intente… Je me dis qu’attirer tant d’amour et de haine à la fois semble plutôt bon signe, et que vous êtes vivant dans cette pièce où je vous lis, où je vous écris ».
« J’aurai passé une bonne part de ma vie plongé dans votre oeuvre avec une opiniâtreté dont mes
amis s’étonnent, n’aurais-je pu avec le temps changer de sujet ou d’auteur ? Je connais par coeur
beaucoup de vos vers, de vos phrases, il n’y a pas de mois dans votre biographie où je ne vous suive
à la trace – vous en avez tant laissées sur votre passage ! Vous remuez les passions les plus
contradictoires, les uns vous saluent toujours avec enthousiasme, d’autres par des huées.
Je sais toutes les objections que votre nom soulève, j’ai relaté et annoté les charges qui pèsent sur vous, sans partager la sévérité de vos juges dans ces procès qu’on vous intente… Je me dis qu’attirer tant d’amour et de haine à la fois semble plutôt bon signe, et que vous êtes vivant dans cette pièce où je vous lis, où je vous écris ».
Je sais toutes les objections que votre nom soulève, j’ai relaté et annoté les charges qui pèsent sur vous, sans partager la sévérité de vos juges dans ces procès qu’on vous intente… Je me dis qu’attirer tant d’amour et de haine à la fois semble plutôt bon signe, et que vous êtes vivant dans cette pièce où je vous lis, où je vous écris ».